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La futilité et la vulgarité de la sphère médiatico-politique !…

 

 

 

 

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Dans son dernier billet, Bernard Lecomte observe qu’il fut un temps où les présentateurs du JT quittaient leurs fauteuils pour ceux de l’Assemblée : Dominique Baudis, Noël Mamère pour les plus connus. Aujourd’hui, c’est l’inverse, des figures de la politique chroniquent à la télé et à la radio. À l’exemple de Bachelot et Cohn-Bendit, naturellement portés sur la vulgarité. D’autres suivront ! Une illustration parfaite et définitive, s’il le fallait, de l’intrusion des médias dans la politique, et réciproquement. Ajoutons à cela aussi, pour parfaire le tableau, la longue liste des couples-pipeul peuplant les plus hautes sphères de l’Etat, à commencer par celui composé par le Président de la République, lui même, et sa compagne Valérie. De sorte que l’on peut affirmer, sans prendre la peine de lire les oeuvres complètes, et rébarbatives, de  Guy Debord, que la société est bel et bien devenu un spectacle, et la politique un concentré du pouvoir des médias. Cela porte un nom: la médiacratie ! Les américains, toujours en avance et à la pointe de l’innovation, ont porté un acteur jusqu’au plus haut sommet de leur Etat, nous n’en sommes encore qu’à des journalistes-philosophe qui se prennent pour de vrais présidents. Non sans succès dans leur domaine réservé: celui de la guerre et de la conduite des armées…

Retour sur le catastrophique faux-concert d’Aznavour à Narbonne…

 

 

 

 

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Manuel Cudel revient, dans l’édition du Midi Libre de ce dimanche, contrat en main, sur le catastrophique faux concert d’Aznavour du dernier festival Trenet,  Qu’apprend-on ? Rien qui ne nous éclaire vraiment sur un spectacle, et sa présentation, vendu comme s’il s’agissait d’un concert exceptionnel du grand Charles. Car  c’est de cela qu’il s’agit, en réalité ; et qui explique que six mois avant sa tenue, plus une seule place du Théâtre Scène Nationale de Narbonne, n’était disponible. C’est l’histoire d’une habile publicité qui, au final , s’est brutalement retournée contre son donneur d’ordre et son concepteur, et de rien d’autre. Sauf à considérer, évidemment, que toutes les victimes de cette campagne de communication ne sont que de fieffés imbéciles tout juste bons à être ainsi plumés . Une petite chanson qui court les colonnes d’un certain journal, que nous ne citerons pas par charité profane … Non ! soyons sérieux et posons la seule question qui compte, sereinement et sans excès . Qui a donné le feu vert à cette opération et qui l’a conçue ?  Manuel Cudel n’y répond pas, disais je, quoique sa lecture entre les lignes nous éclaire un tout petit peu sur ce sujet, certes, j’en conviens, délicat… J’eusse cependant aimé – mais était ce possible?  – que les liens entre l’élue en charge de ce festival – qui visiblement n’a pas aimé mes chroniques consacrées à cet événement en me le signifiant hier au soir lors du 50 ème anniversaire des Centurions en me tournant ostensiblement le dos – et l’entreprise Coll Production, nous soient, comment dire, exposés en toute clarté. Non pour faire état de je ne sais quelles turpitudes, toujours hélas supposées, mais tout simplement pour comprendre les causes de ces dysfonctionnements, qui furent désastreux pour l’image de la Ville. Ce que je crois, pour aller à l’essentiel, c’est qu’il manque entre le niveau politique:  en l’occurrence madame Eglessies  et les marchands de spectacles, une véritable Direction artistique. Un métier qui ne s’improvise pas! On ne monte pas un festival, comme on vend des voyages … Cela exige, en interne, de vraies compétences. De celles acquises par d’autres collectivités qui ambitionnent , tout autant que Narbonne, de concourir dans le champ très concurrentiel des « festivals estivaux ». On ne peut donc laisser faire seuls des professionnels du showbizz,  même et surtout au motif qu’ils seraient liés par leur nom à l’histoire de cette ville. Ou compter, à cette échelle de technicité, sur l’amateurisme d’élus tout aussi dévoués – et le dire n’est pas une insulte – qu’incompétents. Je dois préciser, qu’en en discutant avec un autre conseiller municipal de la ville, hier soir toujours, et de manière au demeurant fort courtoise, j’ai pu constater que mon point de vue était largement partagé –  et certaines de mes chroniques festivalières goutées… Finalement, cette soirée de Samedi, à l’abri de l’orage, organisée par le président des Centurions, Jérémie Ribourel, et ses amis, était très réussie… Ce club de volley  a une âme !  Quel plaisir d’y avoir retrouvé des amis, et, en cette occasion, des élus avec qui l’on peut civilement discuter des affaires de la cité pendant que d’autres vous tournent     coléreusement le dos…

 

 

La ligne rouge en Syrie : armes chimiques ou crimes de guerre ?

 

 

 

 

 

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Où se situe la ligne rouge qu’il ne convient pas de franchir au risque de recevoir une pluie de missiles américano-français sur la tête? Dans l’utilisation d’armes chimiques par l’armée régulière syrienne ou dans l’exécution de crimes de guerre par l’armée rebelle ?  A lire ce qui se dit chez les partisans d’une attaque paraît-il ciblée sur Damas, on a le sentiment qu’il y aurait des degrés dans le mal et l’horreur. Les atrocités de la rébellion et ce qu’elles préfigurent de ce qu’il adviendrait dans le cas ou elle serait victorieuse grâce à l’appui de nos démocraties laissent ainsi de marbre nos  éditorialistes en rangers du Monde, de Libération et de l’Express. Seule une vidéo mise en ligne hier par le New York Times a fini par les faire sortir de ce silence complice pour qu’enfin le voile se lève sur la nature réelle des opposants au régime d’Assad. Entre une dictature et une opposition placée sous le signe de la religion et de la barbarie, on nous demande donc, avec Hollande, de prendre parti pour ces derniers et de prendre les armes. En conscience, aujourd’hui, je ne peux m’y résoudre…

Luc Ferry et Hollande sur le chemin de Damas !

 

 

 

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Certains matins, j’écoute distraitement les infos sur Radio Classique, tout en me rasant. Guillaume Durand y invite régulièrement Luc Ferry , le frère jumeau de Bernard Henry Lévy pour le centre-droit. Comme lui, d’un ton professoral qui ne supporte aucune contestation, il nous demande de prendre ses certitudes du jour pour d’incontestables vérités. Avec cependant le souci de ne point trop déplaire à la bien-pensance de gauche, tout en se présentant comme le philosophe de la pensée  » anti mai 68 « . Il en a même écrit un livre ! Un exercice intellectuel audacieux et risqué qui le rend très souvent ridicule… Enfin ! il y a bien longtemps qu’il ne tue plus… Je l’écoutais donc ce matin, pendant les cinq minutes qui lui étaient allouées, et me suis demandé sur le coup s’il lisait les journaux avant de commenter péremptoirement les infos du jour. Parti dans une tirade pro guerre ou punition,  peu importe, le voilà qui nous explique que le problème de Hollande est l’absence de voix commune de l’Europe au G20 de Moscou; le scandale étant que le Belge qui préside le Conseil Européen, siégeant aussi dans ce cénacle, n’avait rien à dire… Stupéfaction! et  encore une fois une coupure sous le menton,  hier soir, fort tard, en effet, j’avais lu dans Libération que le dit Président, au contraire, s’était désolidarisé de l’initiative franco-américaine, et en quels mots. Bref, que le notre, Hollande, était totalement isolé…en Europe. Mais qu’il poursuivait néanmoins son chemin de Damas. On se dit, le poste fermé, qu’il ne reste plus qu’une intervention surnaturelle pour trouver une solution politique à cette guerre civile syrienne. Et que les voix de la conscience sont supérieures à celles de nos philosophes-journalistes…