Claude Lanzmann et Jean Cau, une amitié inaltérée…

       

J’écoute le troisième entretien accordé par Claude Lanzmann à Laure Adler (À voix nues), diffusé sur France le 28/12/2005. Tout à la fin il évoque sa découverte, grâce à un camarade de lycée, de L’Etre et le Néant de Jean-Paul Sartre qui venait de paraître. Ce camarade était Jean Cau [1] : ils préparaient ensemble l’Ecole Normale supérieure à Louis-le-Grand. Cau, raconte Claude Lanzmann, était persuadé que pour réussir dans le monde littéraire et intellectuel parisien, il fallait assurer le « secrétariat »  d’un « grand auteur ». Le seul qui répondit à son offre (envoyée aussi à Benda, Genet, Cocteau…) fut Sartre qui, lors d’un rendez-vous au café de Flore, sortit un paquet  de « papiers » de sa poche et dit à Cau : « débrouillez-vous avec ça » ; ce qu’il fit pendant onze ans, de 1947 à 1956, rapporte Lanzmann.

RCNM ! Mais que cherche donc l’ex-président de la SASP du Rcnm, Bernard Archilla ?

   

Association du RCNM : site internet signé agence Defacto

 

Que cherche donc l’ex-président de la SASP du Rcnm, Bernard Archilla, dont la démission a été  acceptée et confirmée, par son Conseil d’Administration, le 24 avril . Mais qui depuis, par ses « courriers » et son comportement, semble toujours en être le dirigeant de fait ;  alors même que le « droit à jouer » et la « marque Rcnm » ont été retirés à la SASP par l’Association présidée par J.L Caussinus au 30 juin [1]

Ainsi, aussi, nous « parlent » les bleus…

 

 

Hier, sur le coup des 17 heures, la plage était déserte (presque : quelques grands-mères retraitées et leurs petits-enfants l’occupaient) et le sable encore très chaud ; le vent pliait les parasols, le soleil brûlait les yeux, l’eau gelait les pieds (et le reste !) ;  des vives piquaient aussi, me disait-on. Au loin, un scooter brisait l’horizon et pétaradait (quel con !) ; plus près, des sternes – à la verticale – plongeaient (quel spectacle !) et un goéland (quelle enflure !) gueulait. Fatigue ! Et puis plouf ; et ce moment précis, immobile, face au ciel… Joie !

L’Aude et la Narbonnaise championnes de France de la fraude au rosé !?

         

Les gros importateurs français de vins étrangers ont été contrôlés par les agents de la Répression des fraudes. Résultat : « Nous avons constaté des fraudes chez quatre négociants-producteurs, explique Alexandre Chevallier, le directeur de cabinet adjoint de la DGCCRF. » Et les cas de francisation ne concerneraient que 70 000 hectolitres de vin. Soit l’équivalent de 10 millions de bouteilles de rosé ! Des chiffres, dans l’absolu, énormes, qui font hurler la profession et crier au scandale du siècle dans les médias, mais qui, en réalité, ne représentent qu’une goutte d’eau dans l’océan des rosés produits et consommés en France. De fait, la fraude en question ne pèserait qu’environ 0,001% des 6,4 millions d’hectolitres produits chaque année [1] et 3,37% des bouteilles (320 millions) issues du seul Languedoc… Oui, bon, ce n’est pas rien, certes, mais de là à ameuter la terre entière… J’observe d’ailleurs que la réaction des locaux, souvent pétaradante sur ce sujet, me semble aujourd’hui, disons embarrassée. Serait-ce la chaleur caniculaire qui pèse en ce moment sur les casques où  bien cette information (passée sous silence dans la presse du coin) selon laquelle, un négociant, près de Narbonne (des noms ! allez un petit effort…), aurait maquillé à lui seul 30 000 hectolitres de vin en trois ans. L’Aude et la Narbonnaise championnes de France de la fraude au rosé ! En pleine saison estivale où il s’en boit des hectos, ça la fout mal en effet…

[1] La France est le premier producteur mondial de rosé, avec un tiers des volumes. C’est aussi le premier exportateur, avec 32 % des rosés exportés. La France est aussi le premier consommateur, mais elle commence à manquer de vins. Les volumes du millésime 2017 sont en recul, face à une récolte bien plus faible que les autres années.

           

Ces petits trains de centre-ville qui « cassent » l’image de leurs coeurs…

J’ai toujours trouvé ridicules et grotesques ces petits trains pneumatiques se déplaçant mollement dans les coeurs de villes présentant quelques curiosités historiques ou architecturales. Ridicules parce qu’ils me rappellent ces lieux sans âme de l’industrie des loisirs où les visiteurs se plient volontiers aux aventures et aux déguisements enfantins les plus extravagants ; ridicules et grotesques aussi à voir ainsi ces voiturettes chenillées aux couleurs clownesques emplies de visiteurs fatigués gobant à la volée les commentaires d’un conducteur à l’éloquence d’un voyageur de commerce. Il paraît, me dit-on, que cet anachronisme véhiculaire et esthétique plaît au plus grand nombre – dans une époque comme la nôtre où la télé réalité et le kitsch imposent leurs images, j’en conviens –, mais on me permettra cependant d’en trouver la présence ostentatoire aux abords de grandes oeuvres architecturales du passé, disons d’un très mauvais goût. Et, de surcroît, politiquement, ironiquement provocatrice. Car comment interpréter autrement en effet ces panneaux publicitaires installés sur les toits de ces voiturettes vantant sans vergogne aux yeux du passant et de l’amateur de « terrasses » que je suis, les attraits d’un temple de la mal bouffe et d’une zone commerciale de la périphérie de la ville qui contribue patiemment à la mort lente de son centre… Ma ville est belle, c’est un fait ; il faut en prendre soin. Dans le détail, avec tact et délicatesse ! Son animation et sa mise en valeur ne peuvent être ainsi le prétexte à ce genre d’indigestes fantaisies ; surtout quand elles contribuent sournoisement à en briser le coeur, son image…