Le monde serait-il peuplé de fantômes d’identités ?

Arnaud Gauthier-Fawas  est administrateur de l’Inter-LGBT (l’association qui depuis plus de dix ans est à l’initiative et organise la traditionnelle marche des fiertés). Depuis son passage sur le plateau de l’émission en ligne @rrêt sur images, il est devenu cette étrange créature dont l’apparence (à première vue) : blanc, barbe, voix grave, calvitie frontale (le reste des attributs d’un mâle de l’espèce homo-sapiens, étant resté caché sous son pantalon) nous oblige désormais à faire preuve d’une grande vigilance dans l’énoncé  de termes renvoyant au masculin – sous peine d’être interné dans le camp des homophobes d’intention. De fait, alors que Daniel Schneidermann, s’étonnait de l’absence d’invitées féminines pour parler de la Marche des Fiertés, Arnaud s’indignait froidement : « Je ne sais pas ce qui vous fait dire que je suis un homme ». En effet, pourquoi donc se fier à ce qui saute aux yeux de tous, à l’apparence. Nos sens ne nous trompent-ils pas – toujours (Platon !) Donc une femme sous l’apparence d’un homme était bien présente dans ce débat… Enfin, pas tout à fait, plus précisément un non-binaire ! Mais Schneidermann, qui ne voulait pas s’avouer vaincu, fit observer cependant, toujours à ce même Arnaud, l’absence évidente, ne serait-ce qu’apparente, d’une, pas deux, représentante d’une « minorité racisée ». Mais que nenni, qu’en savez-vous donc, je suis libanais lui fut-il in petto répondu… Libanais ! Libanais et donc noir, ou moins blanc ? C’est à ce moment du débat, je l’avoue, que j’ai perdu pied ; et me suis demandé si  je n’étais pas entré, désormais, dans un monde qui ne donne plus à voir et à penser que des fantômes d’identités…

Hubert Védrine : « Contrôler davantage les flux migratoires »…

© STR / POOL / AFP

 

Cette nuit, un accord  entre les 28 chefs d’État de l’Union Européenne sur les « migrations » a été trouvé. Pour l’éclairer et approfondir les questions soulevées lors de cette réunion du Conseil, l’analyse  d’Hubert Védrine, l’ancien ministre des affaires étrangères (1997-2002), publiée, hier, dans une tribune au « Monde », me semble la plus pertinente du moment. La voici :

Débat à la sulfateuse entre le député Perea (LREM) et le sénateur Courteau (Ps)…

     

   

Débat à la sulfateuse entre le député Alain Perea et le sénateur Roland Courteau. L’objet de ces nuages de soufre expédiés par voie de presse : l’amendement que le député LRMR a contribué à faire voter à l’Assemblée, sur l’obligation d’indiquer le pays d’origine sur l’étiquette faciale des bouteilles de vin.

Emplois aidés dans l’Aude ! Ce n’est pas le nombre qui manque mais l’engagement des acteurs…

Illustration : e-RSE.net

 

C’était le 19 décembre 2017, mesdames Sandragné et Bossis (vice-présidentes socialistes du Conseil Départemental de l’Aude) s’indignaient par voie de presse  [1]  de la baisse du nombre d’emplois aidés programmée par le Gouvernement. Avec ce seul message, complaisamment repris, témoignages à l’appui, sans aucune mise à distance, ou remarques « critiques » : « si demain ça s’arrête, c’est une catastrophe… ». Madame Sandragné précisant même : « le gouvernement s’en prend aux plus fragiles, c’est inacceptable… » Je leur rappelais alors dans un billet daté du même jour (nous vivons hélas dans une société sans mémoire !)  que c’est la majorité précédente, à laquelle appartenait les trois députés socialistes de l’Aude (plus aucun depuis…), qui avait décidé cette baisse drastique des dits contrats pour l’année 2017.

Non ! Louis Privat, n’a pas ouvert un nouvel établissement « Les Grands Buffets » à Hong Kong…

Louis Privat, le patron des « Grands Buffets » de Narbonne est très content, mais aussi très remonté. Il vient de découvrir en effet la création, à Hong Kong, d’un « The Grand Buffet » au dernier  étage d’une tour de standing auquel le grand chef français Joël Robuchon aurait associé son nom. Flatté, certes, de voir le nom de son établissement, au singulier, filer en si bonne compagnie étoilée jusqu’en Asie , il ne peut cependant pas cacher, même sur un ton badin, son irritation à le voir ainsi perdre son pluriel . Quand ce n’est pas, plus grave, à  son dire, comme en France, plagié.  Connaissant le tempérament « bagarreur » de Louis Privat, voilà une affaire qui va encore « faire parler » de son établissement dans les colonnes de la presse française. On peut lui faire confiance : il sait faire avec ce genre d’ingrédients de très la bonne communication…

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