Les « beautés » de la communication institutionnelle ne me laisseront décidémentjamais insensible tant son dédain de la « langue » y confirme celui de la vérité. Ainsi le dernier « placard » publicitaire du Grand Narbonne sur lequel on peut lire qu’une intention de faire (des grands projets) construisait un territoire (une surface de terre qui présente une certaine unité).
Je passe en revue le flux de l’actualité politique française sur mes comptes Facebook et Twitter, et mes favoris de la presse nationale et régionale. Autant l’avouer tout de suite : je ne m’arrête sur aucun des « posts », articles et analyses qui y sont consacrés. Je zappe aussi les «grandes émissions politiques» , à la télé ou à la radio. Inutile de préciser que je n’ai pas lu et ne lirai pas non plus les 1000 pages du programme de Bruno Le Maire ou les « livres » de Fillon, Juppé et Sarkozy, comme ceux à venir des autres candidats de gauche, de droiteou du centre, présentant leur « projet pour la France ».
Mélenchon l’avait anticipé, Montebourg et tous les frondeurs du Ps ont choisi l’option des primaires plutôt qu’un rassemblement de rupture avec la personne et la stratégie de François Hollande. Mieux, et c’est parfaitement logique, vaincus ils se rassembleront derrière le vainqueur de cette primaire – c’est ce que vient d’annoncer l’ancien ministre de l’Industrie – même dans le cas où il s’agirait du Président sortant.
Pour une sortie, c’est plutôt une rentrée politique et médiatique réussie pour Emmanuel Macron ! Pas un média qui ne parle et ne commente sa démission du gouvernement. Dans un concert quasi unanime de critiques d’une violence inouïe. Du jamais vu ni entendu sous la « Cinquième » : traître, pour tous les tartuffes qui, à gauche, font des procès en traîtrise à François Hollande ; escroc, pour des philosophes « engagés » qui longtemps furent les propagandistes zélés d’un communisme à la mode « Mao » ;