Ne pas écrire un mot. «Prier» en silence. Ne pas en rajouter dans l’insupportable «pathos» qui inonde la presse, les réseaux sociaux, leurs « posts » et commentaires. Garder vivanteà l’esprit cette soirée dernière sur la promenade des Barques.
Il est impossible et tout aussi inutile de vouloir définir la culture ; en revanche on peut dire que la rencontre d’un processus de création et d’un public, est le but de toute entreprise culturelle. Entre l’œuvre, l’objet culturel et son public existe toute une chaîne de médiation, musées, maisons d’éditions, salles de spectacles, associations, tout autant de réseaux qui sont portés par les acteurs culturels.
Louis Privat est du genre à avoir « mille idées » à la seconde. Il ne laisse jamais son cerveau au repos. Son souci: innover, surprendre, proposer de nouveaux services à sa clientèle.
La menace d’une relégation du RCNM en F1 est un évènement cruel, où le déclin finit d’être latent pour entrer dans l’ordre du possible. Dans ces conditions, l’exposition Génération Spanghero, organisée dans le cadre de Sportfolio (et voulue sans doute pour réhabiliter un nom écorné il y a peu), sonne étrangement. Elle rend ce passé glorieux encore plus lointain et révolu, mais le rend encore plus présent, par comparaison dépitée.
Côté arts et culture, Narbonne compte des acteurs souvent remarquables, et a suffisamment d’arguments pour ne pas craindre la relégation la saison prochaine.
Mais si Sportfolio consacrait une expo à la dream team des artistes Narbonnais du passé, il y aurait du beau monde là aussi.