Petite brève sur les élections régionales et cantonales de juin dans l’Aude (si elles ne sont pas reportées un peu plus tard du fait de la pandémie). En s’intéressant d’abord au dispositif mis au point cette semaine par le PS, qui détient une très large majorité au Conseil Départemental : un conseil Départemental comprenant 38 élus. Le PS et les divers gauche, se réserverait donc 28 sièges, 2 seraient offerts au PCF (dont 1 sur Lézignan), et les 8 restants proposés aux Verts. Les sortants : Nicolas Sainte Cluque ne se représenterait pas et Catherine Bossis serait sur la liste de Carole Delga aux régionales. Une stratégie d’union qui a fait débat et qui ne peut masquer les profondes divisions de doctrine et de programme entre les partis qui la composent. À suivre…
Rentrée ! S’informer sur les réseaux sociaux, c’est comme marcher sur les trottoirs de nos villes : on y risque à chaque instant de glisser sur une merde de chien…
Ciel bleu, pas de vent ce matin. Une ville calme, quasi silencieuse. L’heure est aux oiseaux : tous en chasse, ça crie, chante : un festin . Rien d’autre ne compte dans l’instant, sinon cette dernière gorgée de café, le regard perdu au dessus des toits. « Je n’ai jamais désiré plaire à la foule : car ce qui lui plaît, je l’ignore ; et ce que je sais lui est est incompréhensible. » Épicure (Dans « Lexique » de Jean Grenier, édité chez Fata Morgana p. 48)
Tous le soirs, à 20 heures, il tapait sur une « casserole » pour exprimer son soutien aux « personnels soignants » dont il admire encore le courage, la générosité et l’héroïsme. Nous n’entendions que lui dans le quartier. Il tenait à nous montrer de façon grandiloquente et si peu musicale, sa noblesse de coeur, son esprit de solidarité ; nous faire entendre aussi que, dans ces circonstances, nous pouvions aussi compter sur son dévouement à la cause commune, sa vaillance, son sens du sacrifice. Ce serait un « résistant », personne ne devait en douter ! Ce qu’il vient de nous prouver ce matin dans la presse en vantant la vertu des maires d’un département, pourtant classé vert, qui, n’ayant pas ouvert leurs écoles, auraient répondu, notamment, à l’angoisse des enseignants concernés. Comme à la sienne, d’ailleurs : il en dirige un syndicat.
P.S : je tiens à préciser que l’abus de café est certainement à l’origine de cette humeur matinale et que toute ressemblance, de près ou de loin, avec des personnes ou des faits existants (ou ayant existé), ne serait évidemment que pure coïncidence.
Mai 1981. « Changer la vie » était le titre d’un programme politique. Ce titre, je l’ai toujours trouvé stupide ; d’une grande et profonde bêtise : on ne change pas la vie comme on change d’appartement, ou d’orientation politique. Elle est, elle vient, vous change et s’en va ! indifférente aux faux publicitaires d’un quelconque pouvoir.