L’écriture inclusive est décidément illisible, moche et totalement hermétique, me disais-je, en lisant, si on veut !, de mauvais poil, quelques publications de « jeunes gens » parues dans la presse locale et les réseaux sociaux ;
8h30 ! Un café, quelques troubles pensées, et soudainement l’envie me prend d’aller voir la mer. C’est l’heure où elle m’appartient. Mes voisins dorment encore. Ils rêvent d’un temps sans horloges ; d’un présent qui s’éterniserait. J’aime seul regarder les vagues, écouter leur bruit qui semble provenir du fond de la terre. Tumultueuses ou frémissantes, peu m’importe, elles m’apaisent, me guérissent. Ainsi va la mer de siècle en siècle, tandis que sur ses côtes se fait l’histoire des hommes. Une histoire qui demain sera vite oubliée, quand les vagues et la mer n’en finissent jamais de toujours recommencer…
Dans ma petite et modeste cité, qui jadis fut pourtant grande et glorieuse, j’apprends, en tombant par hasard sur la feuille locale, que trois jeunes pousses élégantes, énergiques et parfaitement vertes, invitaient ses habitants à mener une expérience de « science participative » ; et ce afin de circonscrire les « îlots de chaleur », pour, ensuite, les couvrir de rideaux de verdure plutôt que d’offrir leurs murs au vorace appétit des marchands de climatiseurs.
Provocation et victimisation sont désormais les deux mamelles d’une France devenue spectacle permanent ; et l’Homme « libre et autonome », au sens où le définissaient les « Modernes », n’est plus que le simple rouage de la machinerie communicationnelle : image lui-même s’auto célébrant dans le flux continu de leur production quotidienne.
Mardi.
Égoïsme social.
J’ai coupé sons et images et m’en suis allé tailler ma haie, arracher les mauvaises herbes, bichonner les fleurs ayant résisté à un hiver pluvieux, pour enfin finir par nettoyer au karcher les extérieurs de ma « cabane au bord de l’eau ». J’ai ensuite rejoint la plage – à pied – , me suis assis sur le sable, ai regardé l’inlassable mouvement des vagues – comme la vie, toujours recommencée. Le ciel était bleu et le silence parfait…
Pour la première fois depuis de longues semaines, j’ai pu traverser le jardin de la Révolution qui jusqu’ici était fermé au public, pour les raisons que l’on sait. Comme d’habitude je suis allé directement à la « boîte à livres » pour y jeter un rapide coup d’oeil.
Samedi. Ou peut-être jeudi. Je terminais mon tour de ville. À hauteur du café « Le Duplex », je pensais à Pierre. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Hier midi, au début des Barques. Là où la ville se raconte qu’elle est un décor. Ils étaient trois. Un couple de cols verts et leur petit. Neuf et maladroit. […]
Ce matin, aux Halles. Chez Laurent Chamayou. À l’heure où l’on se retrouve. Des amis qui aiment l’Espagne. Qui aiment Jerez, le flamenco et ses bodegas. Séville, son élégance et sa féria. Sanlúcar […]
Lu dans l’Indépendant du jour : « l’Occitanie résiliente entend proposer un nouveau modèle de développement pour assurer la souveraineté économique, énergétique, sanitaire et alimentaire […]
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]