Des corbeaux et des hommes | Contre-Regard.com
Des chercheurs viennent de démontrer que les corbeaux prenaient un soin particulier à cacher leur nourriture s’ils soupçonnent un des leurs de les surveiller pour s’en emparer.
Des chercheurs viennent de démontrer que les corbeaux prenaient un soin particulier à cacher leur nourriture s’ils soupçonnent un des leurs de les surveiller pour s’en emparer.
Eh bien, j’entre moi aussi dans l’arène, puisqu’on ne peut échapper à cette polémique virale autour et sur la petite phrase lancée par Nicolas Sarkozy, lors d’une réunion publique à Franconville : «Dès que l’on devient français, nos ancêtres sont gaulois ». Un déferlement de critiques que j’avoue ne pas comprendre, tant elles ne reposent sur rien de sérieux, sinon sur la seule certitude que l’ancien Président serait un histrion, inculte et grossier; qu’il flatterait les plus bas instincts – entendait racistes – d’un peuple en perte de repères symboliques.
Ce week end ce sont les 33 èmes journées du patrimoine et je voudrais vous inviter à découvrir une œuvre qui est une splendeur : il s’agit de la Madeleine de Georges Daniel de Monfreid (1856-1929), présentée au Musée d’art et d’histoire de Narbonne.
Battue en finale de Roland Garros par Garbine Muguruza, Serena Williams eut à la remise de son trophée un geste étonnant. La belle Afro Américaine s’adressa au public en français, rendant ainsi un élégant hommage à notre langue. Mais plus que cela, l’experte en adversité semblait dire qu’en dépit de l’hégémonie sans partage de sa propre langue, il en existait d’autres et qu’elles devaient rester vivantes. Ce beau geste était politique, et d’autant plus précieux en son genre que le sport, en dépit son audience mondiale, est rarement le lieu de l’expression des idées.
Patrick Chappert-Gaujal expose¹ à Saint-Cyprien, à la Collection François Desnoyer, le fruit d’un travail entrepris en janvier 2011 autour et sur des cartes marines. Sans doute la plus belle de ses expositions, tant par la qualité esthétique des œuvres présentées que dans sa surprenante et « géniale » scénographie. Entièrement plongée dans le noir, cette exposition nous transporte en effet dans une sorte de cabinet de curiosité qui n’offre, de manière faussement paradoxale, d’autres points de repères que d’énigmatiques « cartes » aux figures de continents imaginaires.