Je lis ceci sur la page Facebook de Boris Vallaud, le porte parole du PS : « On l’avait enterrée, quand je regarde les choses je crois que ce n’est pas le cas. EELV est en tête, la préoccupation environnementale l’explique et c’est aujourd’hui heureusement partagé. Nous aurions pu construire un projet ensemble avant, c’est regrettable. Il y a 2 ans, nous avions le même candidat à l’élection présidentielle, que nous soyons EELV, PS ou Générations, et je regarde aujourd’hui les résultats : ensemble nous sommes devant LREM. C’est de ce constat là qu’il faut partir pour dire que pèse sur nous une exigence considérable, je dirais même un exigence de salubrité environnementale, sociale et publique, qui est de constituer une alternative à LREM. En tout cas, ce que je constate c’est qu’il se passe quelque chose à gauche et qu’il faut le considérer comme un terreau fertile plutôt que comme de la cendre. »
À Narbonne aussi le RN arrive non seulement en tête de ces élections européennes, mais progresse de surcroît en pourcentage (29,99%) et en nombre de voix (5328 voix), par rapport aux « européennes » de 2014 (29,52% et 4400 voix) ; et consolide son score du premier tour à la présidentielle de 2017 (29,83%).
Hier soir, sur ma page Facebook, j’écrivais ceci : « À chaud ! C’était il y a un siècle, en 2014, aux élections européennes, pour la première fois, le Front national arrivait en tête d’une élection nationale : 24,86 %, devant l’UMP : 20,81 et le Parti socialiste au pouvoir : 13,98 % … En 2019, ce soir donc, le RN est estimé à la sortie des urnes à 23,2%, juste devant le parti au pouvoir : LREM à 21,9%, suivis loin derrière par les Verts à 12,8%, LR à 8,3%, LFI et Ps à 6,7%…
Dans le Midi Libre de ce jour, Bernard Cazeneuve, l’ancien Premier ministre de François Hollande, dit notamment ceci: « La gauche a elle aussi été rongée par l’égotisme. Elle souffre plus que d’autres courants de pensées de la perte de sens de l’action collective, de ce solipsisme radical qui semble s’être emparé des appareils. Elle doit par ailleurs sortir des postures déconnectées des réalités de notre époque, qui la conduisent trop souvent à se parler à elle-même. Il faut en France un puissant courant social-écologiste, européen et humaniste, qui incarne à la fois la justice sociale, une ambition pour la planète et une préoccupation de l’efficacité économique.
À quelques jour des élections européennes la situation est désormais claire : l’objectif visé par les partis nationaux est moins de présenter un programme crédible dans un cadre correspondant aux compétences de l’Union et aux pouvoirs de son Parlement, que de « continuer » l’élection présidentielle dernière par d’autres moyens électoraux pour préparer la suivante. Ce qui les conduit à s’affranchir cyniquement du principe de réalité bruxellois et à faire de la surenchère programmatique tous azimuts. Dans la protection de l’environnement, le social, la remise en cause des accords de libre-échange, l’espace Schengen ; comme dans contestation du rôle et des pouvoirs de la Commission européenne… , alors que le pouvoir réel dans ces domaines, le centre décisionnel effectif, est tenu par le Conseil Européen et la Commission.
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