Quand, en ce mois d’août caniculaire, j’ouvre Facebook, notamment, j’ai l’impression que tout tourne autour de la figure du Président de la République, comme si, pour les médias et leurs commentateurs sur les « zerosocios », l’avenir de la terre entière et de la nôtre en particulier – celle de France – dépendaient de ses moindres déplacements, faits et gestes – et des frasques réelles ou imaginées de ses principaux collaborateurs à l’Élysée.
Thierry Pfister, cet ancien journaliste du journal le Monde, qui écrivit aussi, après son passage au cabinet de Pierre Mauroy, alors premier « Premier ministre » du Président François Mitterrand, un désormais classique « La Vie quotidienne à Matignon au temps de l’union de la gauche » (Hachette), vit dans ma petite ville – Narbonne. Il nous arrive, parfois, avec un ami commun, d’échanger nos points de vue sur l’actualité nationale. Ce que nous ne pouvions pas ne pas faire concernant cette croquignolesque affaire Benalla. De nos échanges, je retiens cette analyse sur les relations complexes – et perverses – entre pouvoir politique, administrations et médias, notamment – qui complète judicieusement mon dernier billet sur cet estival sujet de « discorde nationale » (sur les réseaux sociaux et dans la classe politique, à tout le moins…)Voici donc ce qu’il en pense :
Remarques en vrac, et à l’emporte pièce, sur l’affaire Benalla, à l’attention des « indignés » de circonstance :
Le cabinet d’un Président de la République – et d’un ministre – , est composé de hauts fonctionnaires (qui, pour le plus grand nombre d’entre eux et indépendamment de leurs options politiques et/ou de leur loyauté envers celui qu’ils servent, ont au plus haut degré le sens de l’intérêt de l’État) et de « militants » (sans formation administrative, mais fidèles et dévoués à celui qui incarne temporairement leur vision idéologique), dans des proportions ou les seconds sont très minoritaires. À l’inverse, ils pullulent dans les cabinets des exécutifs des collectivités locales…
L’autre matin, sur France Culture, à la fin du journal, des cris, des hurlements, des ouhouh…ouhhhhh !, des injures, des menaces. Plus tard, j’apprends qu’il s’agit d’une scène ordinaire du Tour de France – que je ne suis pas. Et plus précisément de manifestations d’hostilités à l’encontre des coureurs de l’équipe Sky et de Chris Froome en particulier.
Nos élus se promènent peu en centre ville : ils habitent à sa périphérie – pour nombre d’entre eux – et ne connaissent que les chemins d’accès à l’hôtel de ville – enfin, pas tous ! On peut les comprendre, surtout en ce moment : 34° à l’ombre pèse. Quoiqu’une petite mise en jambe urbaine et matinale soit recommandée. Pour leurs artères, cela va de soi ; et parce qu’elle leur permettrait, surtout, d’affiner leur connaissance de leur propre environnement.
Ve 31.1.2025 Levé à 4h30. Déverrouillage de l’alarme programmée à 5h30. Monté dans le taxi à 7h. Arrivé à l’hôpital privé du Grand Narbonne à 7h 15. Pris en charge, en mains plutôt, par une première […]
Ve 24.1.2025 Chaque mardi et mercredi, une atmosphère singulière flotte dans les allées de ce magasin à libre-service. Loin de l’agitation habituelle des fins de semaine, elles ne sont empruntées que […]
Me 22.1.2025 Cinéma. Dimanche, à 15 heures, ai vu, au Théâtre + Cinéma – scène nationale Grand Narbonne, le dernier film de Walter Salles : Je suis toujours là. Un grand film qui m’a incité à […]