Narbonnaise : Quand des « dindons de la farce » posent un vrai problème de ménagement du territoire !

 

 

Un membre actif du collectif baptisé “les dindons de la farce” m’a adressé un courriel pour m’informer de leur opposition à l’implantation d’une prison et d’une aire réservée aux « gens du voyage » sur des terrains appartenant aux communes voisines de Narbonne et de Moussan, mais situées au pied de leur village de Marcorignan, à quelques centaines de mètres seulement de ses premières habitations.

Des projets soutenus, pour « l’aire réservée aux gens du voyage », par la communauté d’agglomération du Grand Narbonne, où les maires concernés par cet investissement siègent, et, pour la prison, par l’ancienne députée, le sénateur et tous les élus ou presque, à ma connaissance en tout cas, de la Narbonnaise – la création d’emplois motivant le zèle de nos élus à promouvoir un univers carcéral en même temps, sans rire, que la qualité de vie et l’environnement de ce même territoire. J’observe en passant que ce projet de pénitencier, bien qu’il ne soit pas pour demain (voir mes billets consacrés à ce sujet où j’analyse les raisons pour lesquelles il ne devrait jamais voir le jour), associée à « l’aire des gens du voyage », présente un aspect terriblement provocateur, qui, s’il était porté à la connaissance de ses futurs locataires, ne manquerait pas de les faire réagir, disons bruyamment – j’ironise à peine !

Si je relaye cette information, c’est aussi pour une raison de « fond » qui motive mon opposition à ces deux projets. Je m’explique !

De part et d’autre d’une route reliant Narbonne à Marcorignan, cette portion de territoire du Grand Narbonne, à partir du Château de Lebrette, jouit en effet d’un environnement naturel remarquable. Et y investir de lourds équipements, serait, évidemment, créer les premières conditions d’une urbanisation générale. Avec, pour conséquence, un étalement urbain joignant en un seul ensemble les cités de Narbonne et de Marcorignan.

Or, je le rappelle aux esprits oublieux, contrairement aux autres agglomérations de la côte languedocienne, celle de la Narbonnaise se caractérise justement par une discontinuité urbaine entre sa ville centre et les petites villes avoisinantes. Un atout, une « valeur ajoutée » environnementale (et sociale – je ne vais présenter ici tous les inconvénients bien connus de l’étalement urbain…), qu’il me semble devoir préserver.

Pour ce faire des outils juridiques existent, notamment les S.C.O.T (schéma de cohérence territoriale), qui relèvent de la compétence des communautés d’agglomération. Mais, sous réserve d’une étude plus approfondie, je constate, avec ces deux projets, que rien n’a été prévu dans ce document d’urbanisme pour empêcher, dans cette « zone verte tampon », d’y engager des programmes d’urbanisation – investissements publics, lotissements communaux etc. De sorte que l’on peut craindre que ce genre de scénario ne se reproduise ailleurs.

En ce sens, cette « affaire » ne concerne pas que les habitants de Marcorignan ! Une prison et une aire de grand passage ne sauraient justifier, en effet, le sacrifice d’une réflexion de fond sur le type de « liaisons » qu’il convient d’établir entre la ville centre et les « villes » de sa périphérie afin de préserver ce qui fait l’originalité de ce territoire et de sa configuration urbaine.

À quoi bon 120 journalistes « accrédités à l’Elysée » !

 

   

J’apprends à la lecture de la Matinale du journal (de référence !? l’est-il encore, vraiment ?) qu’Emmanuel Macron avait fini par accepter l’invitation de l’association de la presse présidentielle, qui rassemble, depuis 1928, les journalistes accrédités à l’Elysée, toutes générations confondues. 

À Narbonne, comme ailleurs, des librairies indépendantes de centre-ville menacées…

Le 10 janvier, je recevais un courriel de Martin Guillemot, le propriétaire de la librairie  L’An Demain, située au 4 rue Cabirol à Narbonne, qui m’informait de sa fermeture pour un mois. La raison, un long temps voyage à Taiwan pour y retrouver sa fille – elle y vit avec son compagnon, étudie et travaille depuis deux ans. Réouverture donc le 19 février. Mais pour une courte durée, hélas ! (le local et le fonds de commerce sont déjà en vente.)

La Ministre de la Santé Agnès Buzyn excite « le monde du vin »…

   

Ouh là là, quel tintouin dans les chais, « les vignes » et les médias régionaux ! « Le vin est un alcool comme les autres » a  osé déclarer la ministre de la Santé, Agnès Buzin, sur la « 2 ». Et le « peuple » vigneron de s’enflammer à la lecture de ce titre dans le Midi Libre, assuré pour le coup d’un bon buzz. « Non, madame, le vin n’est pas un alcool comme les autres », s’offusquent de bons esprits. Ah bon ! Que je sache pourtant, si sa teneur en alcool est plus élevée que la bière, et moins qu’un cognac, le vin appartient néanmoins incontestablement à la catégorie des boissons alcoolisées, non ?

Tourisme : La Cour des Comptes critique, malgré les efforts, le « déficit d’attractivité » du Languedoc-Roussillon

Le rapport annuel de la Cour des Comptes 2018 vient d’être publié. Comme chaque année il est abondamment commenté. Le tourisme en Languedoc-Roussillon figure au sommaire de cette édition. La Cour des comptes, à plusieurs reprises, a relevé les insuffisances des politiques touristiques régionales et l’examen de la politique touristique conduite en Languedoc-Roussillon entre 2010 et 2016 corrobore ces constats. De cette analyse approfondie j’ai retenu les points suivants :

1 – Le contexte général.

Le Languedoc-Roussillon dispose d’atouts touristiques indéniables, fondés sur son climat, sa façade maritime, ses massifs montagneux, sa diversité paysagère, ses six sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco et ses parcs naturels.

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