Petit hommage à Simon Leys : « Il n’y a nulle perversion dans le dictionnaire ! »

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Dans « Le bonheur des petits poissons » , de Simon Leys, cette remarque – emplacement 499 sur ma Kindle – qui, aujourd’hui le ferait convoquer devant le tribunal des Biens-Pensant pour s’entendre signifier une « mise en examen » au motif d’avoir porté atteinte à la dignité des femmes et incité à la discrimination raciste :

Une valse politique à trois temps !

Une valse politique à trois temps !
Premier temps, samedi en fin de journée, un communiqué de Matignon : le droit de contester et de manifester contre un projet  est légitime, mais de telles violences – celles de Nantes – sont inacceptables. Deuxième temps, dimanche, Jean-Marc Ayrault déclare à Presse Océan : tous ceux qui exercent des responsabilités publiques doivent condamner les squatteurs et casseurs de Notre Dame des Landes ; et EELV sortir de l'ambiguité. Parfait ! Mais aujourd'hui, troisième temps, retour à la case départ : La priorité c'est le pacte de responsabilité et le gouvernement à besoin de toutes les composantes de la majorité ; même celle qui cautionne les casseurs de Nantes, insulte Valls, considère Montebourg inutile et ne trouve pas son compte dans le dit pacte etc … Ou comment changer de ligne politique en 48 heures : un record. Peu pas faire autrement à quelques jours des municipales, le premier ministre, on le comprend. Cependant l'heure de vérité approche : après mars, les européennes . Et inévitablement, soit Hollande vire les Verts, soit ils partiront d'eux mêmes pour taper encore plus fort sur le gouvernement. Enfin on y verra un plus clair …

Montpellier et Perpignan, les surdouées de l’absentéisme de leurs agents municipaux.

Montpellier et Perpignan, les surdouées de l'absentéisme de leurs agents municipaux.

Montpellier et Perpignan brillent au firmament de l'absentéisme national dans les collectivités territoriales : 40 jours par agent pour la première, 30 pour la seconde ! À cela s'ajoute une durée hebdomadaire du travail très inférieure à la durée légale de 35 heures. Dans une Région où le revenu fiscal par habitant est un des plus faibles de France et le taux de chômage atteint des sommets , comment ne pas être révolté , que l'on soit de gauche, de droite ou du centre , par cet alarmant et scandaleux constat ? Imagine-t-on ce qui peut se passer dans la tête d'un ouvrier du bâtiment résidant dans le quartier de La Paillade à la lecture de ces chiffres. Il est des inégalités , dans cette région et ce pays, que personne ne veut voir ; Inégalités de statut, de conditions et de durée de travail, de rémunération . Et que l'on ne me dise pas qu'il appartiendrait à l'État d'en assumer seul la résolution. En l'espèce , les maires et les présidents d'agglomération de Perpignan et de Montpellier sont les patrons et disposent des moyens de faire respecter la loi et leurs obligations à leurs fonctionnaires. C'est de volonté politique qu'il suffirait! ! Pas très rentable d'un point de vue électoral, j'en conviens . Le courage et l'honneur seraient-ils donc à ce point disqualifiés dans la gestion des personnels de nos collectivités ?…

Pierre Brossolette, qui partit de Narbonne, entre enfin au Panthéon !

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En mai 2013, j’avais écrit cet article juste après avoir signé l’appel au Président de la République, pour que les cendres de Pierre Brossolette soient transférées au Panthéon. Voilà qui est fait ! C’était aussi pour rappeler aux narbonnais qui l’ignorent encore, que ce héros de la Résistance appartient aussi, en effet, certes pour une petite partie de son existence, à l’histoire de ce territoire situé entre Narbonne-Plage et Saint Pierre la Mer.

« Un collectif amené par Robert Badinter, signe un appel au Président de la République, publié dans « le Monde » du 16 avril 2013, pour que, le moment venu, les cendres de Pierre Brossolette soient transférées au Panthéon. Je l’ai paraphé ; et m’étonne que la presse locale n’est pas relayé cette initiative afin d’en informer les élus et habitants du Narbonnais. Car ce héros de la Résistance appartient aussi, en effet, certes pour une petite partie de son existence, à l’histoire de ce territoire situé entre Narbonne-Plage et Saint Pierre la Mer. C’est, rappelons le, dans les premiers jours de septembre 1942, que Pierre Brossolette partit pour la seconde fois à Londres d’une plage située à une dizaine de kilomètres de Narbonne qui, à cette époque et à cette date, était totalement déserte . Après une nouvelle mission en France entre janvier et avril 1943, Brossolette repartira une dernière fois en automne 1943. Il sera arrêté lors d’une tentative d’embarquement pour l’Angleterre en février 44, sur la côte bretonne et , identifié peu après, il se jettera dans le vide d’une fenêtre de la Gestapo, entre deux interrogatoires, pour ne pas livrer sous la torture les secrets qu’il détenait. Un monument a été érigé, près de la plage qui était alors un lieu-dit : Saint-Pierre-sur-mer. Elle est devenue depuis une station animée fréquentée chaque été par de nombreux touristes. Combien d’entre eux, et combien de Narbonnais connaissent cette petite histoire d’un grand Monsieur ? Le poète Philippe Soupault, dans ses Mémoires de l’oubli, dit de lui que c’était un homme « … perspicace sans être cynique, si doué, si modeste, orgueilleux sans être vaniteux. »… «