Montpellier et Perpignan, les surdouées de l’absentéisme de leurs agents municipaux.

Montpellier et Perpignan, les surdouées de l'absentéisme de leurs agents municipaux.

Montpellier et Perpignan brillent au firmament de l'absentéisme national dans les collectivités territoriales : 40 jours par agent pour la première, 30 pour la seconde ! À cela s'ajoute une durée hebdomadaire du travail très inférieure à la durée légale de 35 heures. Dans une Région où le revenu fiscal par habitant est un des plus faibles de France et le taux de chômage atteint des sommets , comment ne pas être révolté , que l'on soit de gauche, de droite ou du centre , par cet alarmant et scandaleux constat ? Imagine-t-on ce qui peut se passer dans la tête d'un ouvrier du bâtiment résidant dans le quartier de La Paillade à la lecture de ces chiffres. Il est des inégalités , dans cette région et ce pays, que personne ne veut voir ; Inégalités de statut, de conditions et de durée de travail, de rémunération . Et que l'on ne me dise pas qu'il appartiendrait à l'État d'en assumer seul la résolution. En l'espèce , les maires et les présidents d'agglomération de Perpignan et de Montpellier sont les patrons et disposent des moyens de faire respecter la loi et leurs obligations à leurs fonctionnaires. C'est de volonté politique qu'il suffirait! ! Pas très rentable d'un point de vue électoral, j'en conviens . Le courage et l'honneur seraient-ils donc à ce point disqualifiés dans la gestion des personnels de nos collectivités ?…

Pierre Brossolette, qui partit de Narbonne, entre enfin au Panthéon !

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En mai 2013, j’avais écrit cet article juste après avoir signé l’appel au Président de la République, pour que les cendres de Pierre Brossolette soient transférées au Panthéon. Voilà qui est fait ! C’était aussi pour rappeler aux narbonnais qui l’ignorent encore, que ce héros de la Résistance appartient aussi, en effet, certes pour une petite partie de son existence, à l’histoire de ce territoire situé entre Narbonne-Plage et Saint Pierre la Mer.

« Un collectif amené par Robert Badinter, signe un appel au Président de la République, publié dans « le Monde » du 16 avril 2013, pour que, le moment venu, les cendres de Pierre Brossolette soient transférées au Panthéon. Je l’ai paraphé ; et m’étonne que la presse locale n’est pas relayé cette initiative afin d’en informer les élus et habitants du Narbonnais. Car ce héros de la Résistance appartient aussi, en effet, certes pour une petite partie de son existence, à l’histoire de ce territoire situé entre Narbonne-Plage et Saint Pierre la Mer. C’est, rappelons le, dans les premiers jours de septembre 1942, que Pierre Brossolette partit pour la seconde fois à Londres d’une plage située à une dizaine de kilomètres de Narbonne qui, à cette époque et à cette date, était totalement déserte . Après une nouvelle mission en France entre janvier et avril 1943, Brossolette repartira une dernière fois en automne 1943. Il sera arrêté lors d’une tentative d’embarquement pour l’Angleterre en février 44, sur la côte bretonne et , identifié peu après, il se jettera dans le vide d’une fenêtre de la Gestapo, entre deux interrogatoires, pour ne pas livrer sous la torture les secrets qu’il détenait. Un monument a été érigé, près de la plage qui était alors un lieu-dit : Saint-Pierre-sur-mer. Elle est devenue depuis une station animée fréquentée chaque été par de nombreux touristes. Combien d’entre eux, et combien de Narbonnais connaissent cette petite histoire d’un grand Monsieur ? Le poète Philippe Soupault, dans ses Mémoires de l’oubli, dit de lui que c’était un homme « … perspicace sans être cynique, si doué, si modeste, orgueilleux sans être vaniteux. »… « 

Narbonne ! municipales 2014 : Carnaval est arrivé !

imgresQuel dimanche ! Et quelle profusion d’écharpes rouges, de foulards blancs et de tee shirt , qui l’étaient tout autant, blancs, sur le parvis des Halles; et que de tracts, cartes postales et feuillets électoraux de toute couleur et tout format à « ne plus que savoir en faire », ainsi que le chantait celui qui pleurait sa montagne et célébrait des amours qui jamais ne sont heureux, comme des lendemains d’élections, pour ceux qui les perdent, évidemment ! … Et dans quelle confusion symbolique se présentaient les équipes politiques en compétition pour les prochaines municipales ! Du virginal pour les « rosiéristes » de Jacques Bascou, nombreux ; du sanguin pour les anciens « nouveaux narbonnais », en masse . Privé du référentiel symbolique classiquement utilisé dans ces campagnes électorales , le chef de file des communistes, accompagné d’une maigre troupe, lui, s’en allait tête basse au milieu de la foule, fâché tout rouge… Seule sa prolétarienne barbe exposait ce qu’étaient ses combats … Du blanc et du rouge , il y en avaient aussi , Samedi matin, devant l’hôtel de ville. Madame la première adjointe, bourgeoisement vêtue, remettait les clefs de la ville à la jolie reine du Carnaval. Elle était accompagnée d’une troupe de seniors masculins rougeauds et enjupettés de couleur neige, déguisés en extravagantes et néandhertaliennes majorettes. Ils jetaient des confettis … et avec quelle élégance ! Un remède contre la « théorie du genre »… Maman !  Bref ! cette dernière fin de semaine était placée sous le signe des masques et du déguisement. Carnaval est arrivé, …

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