Valls et Taubira: la corrida parfaite !

 

 

images-copie-6.jpeg

 

 

 

Je terminais mon dernier billet sur la  » drôle de guerre Hollande Valls  » sur cet avertissement :  » Attention à la corne gauche, Manuel, elle pourrait être fatale! …  » Eh bien nous y voilà ! Deuxième faena face à Taubira, au centre de l’arène et sur le flanc le plus sensible de la culture de gauche: la justice et la justice pénale en particulier. Devenue l’icône du Boboland avec le mariage pour tous, en bel animal politique elle  pousse son avantage en visant la cuisse droite de son gouvernement – son gouvernement en effet puisqu’elle déclare qu’elle ne  » supporte pas d’avoir un patron  » . L’officiel, Ayrault jouant, il est vrai, au moniteur de centre aéré à l’Elysée tandis qu’ Hollande lambine avec titine à la Lanterne ! Pendant ce temps, dans l’arène médiatique, à la sombra , fusent des  » Olé! Suerte Manuel ! « , Ciotti et ses amis agitent leurs mouchoirs et réclament des oreilles ; al sol ,  la caste de la dame est louée par le syndicat de la magistrature, qui s’indigne et affiche  sur son mur un nouveau con ; des  » paso doble  » retentissent, des anti corrida crient , la grâce et la mort  du toro et du torero sont exigées par tous et pour tous, la fin du combat et l’interdiction de ces jeux aussi … En vain sonnent les trompettes ! Montebourg, encorné à la cuisse gauche, a passé son tour; désormais c’est Manuel qui tient l’épée; et fait valser à droite !

Valls Hollande : drôle de guerre !

 

 

imgres-copie-6.jpeg

 

 

Drôle de guerre que celle opposant Valls et Hollande. Un classique de la cinquième: Pompidou et le Général, Giscard et Chirac, Mitterrand et Rocard, Nicolas et Jacques, quelle histoire ! Au tour donc de Manuel et François. Quand le Président termine sa tournée de premier ministre à la Lanterne, son premier flic bat les estrades médiatiques et peaufine son profil de  » présidentiable « . Du Sarko, pur jus !  Hier encore sur le port du foulard islamique dans l’enseignement supérieur. Sa collègue Fioraso – il paraît qu’elle s’occupe des universités – considère-t-elle que le port du voile ne pose aucun problème, que Manuel, lui, benoîtement observe :  » il y a des situations qui mériteraient d’avoir plus de cohérence : dans les universités, c’est possible, dans les IUT, c’est interdit… ». L’autre jour, c’est à Taubira – son meilleur agent électoral – qu’il s’en prenait en soutenant son commissaire de Dreux excédé par le parquet de la dame. Sur le flanc droit de ce gouvernement de gauche, il installe dans l’opinion,  » mano a mano « , une  présidence en creux : la sienne! En déroulant la prose de Buisson, sans le dire mais en le sachant : la sécurité, la laïcité, la lutte contre le communautarisme…Il fait feu de tout bois ! À l’inverse de mes collègues, murmure-t-il à l’oreille des médias, pas question de lanterner pendant ces vacances … On comprend que Sarko l’ait voulu dans son équipe ! Même ambition, même volonté et même habileté dans sa stratégie de communication. Du bel art ! Le public, qu’il torée en s’appuyant sur les faiblesses d’Hollande et l’inexistence de l’UMP, s’enthousiasme :  » Olé!  » Mais attention à la corne gauche, elle pourrait être fatale…Comme toujours au moment de l’estocade! Suerte Manuel !

Hollande en vacance…d’emplois !

 

 

 

imgres-copie-5.jpeg

 

Le chômage ne part pas en vacances, s’exclament Hollande et Sapin ! Sa courbe est étale en effet en ce mois estival. L’inversion n’est pas son horizon, dirait le poète. Plate comme un aoutien sur la plage de Palavas, elle roupille. La trompette du marchand de glaces n’y peut rien: se redresser n’est pas pour demain.   » Y’a quelque chose qui se passe « , claironne pourtant le préposé aux cornets. Un début d’insolation sans doute! À la Roche-sur- Yon, sur les pavés, il se croyait à la plage: rêvassant ! Des chômeurs y étaient aussi : en vacances forcées !… 

Dimanche! De l’or pour nos nageurs et Duflot qui nous mène en bateau !

 

 

6e42dfbea5fe253f873349f9378a1156.jpeg

 

Dimanche, à Barcelone, une pêche en or pour les nageurs français. Dimanche, dans le Parisien, des perles en enfilade pour la ministre Duflot. Après le sabordage de sa camarade Batho, elle confie dans ce quotidien avoir été sur un  » fil « . Quitter ou pas le navire gouvernemental? Telle était sa shakespearienne  question. Un plongeon dans l’inconnu, comme on jette une bouteille recyclée à la mer dans l’espoir d’y retrouver l’honneur perdu d’une Delphine en apnée. Ou bien  rester à pédaler au fil d’eaux gouvernementales où ( c’est elle qui le dit )  :  » peu de ce qui a été dit s’est incarné dans les faits  » Torture métaphysique vite dissipée. A t on jamais vu en effet  des paroles s’incarner !!! dans des faits? Un défaut de traduction sans doute ! Comme cette image de Cécile, pauvre fille en pleurs sur le banc du gouvernement à l’Assemblée; Sainte Nitouche blessée dans ses amours cantabriques, si loin, si loin de l’égérie féministe enjeanée. Image vite retouchée par un  » larme-checking  » ( ouf ! ), c’est encore elle qui le dit, qui confirmerait que pas une larme, pas une seule, n’aurait été par elle encore versée. Sauvées des eaux, Duflot et son image resteront pour ce qu’elles sont: d’inconstantes et prétentieuses illusions.Comme la mer de Valéry: sans cesse recommencées…

Les Barques à travers les films de Jean Eustache (1938 – 1981)

  mes-petites-amoureuses-1  
 

De 1951 à 1957, Jean Eustache habitait Narbonne place Albert Thomas (actuelle place des Quatre-Fontaines). Il se souvient de son adolescence narbonnaise dans un court métrage tourné dans notre ville l’hiver 1965-1966, Le père Noël a les yeux bleus, avec Jean-Pierre Léaud, et dans un film réalisé durant l’été 1974, Mes petites amoureuses avec dans les rôles principaux Martin Loeb et Ingrid Caven.

Articles récents