Mauvais score pour la Ferme Célébrités.

 



La Ferme Célébrités en Afrique ou en France à peine à garder son public. Samedi, l’émission qui a vu l’élimination de la plantureuse Karine Dupray n’a été suivie que par 2,2 millions de téléspectateurs, soit 18,1% des parts d’audience. Tandis que Dimanche, dans nos provinces, 1 électeur sur 2 a préféré le bistro le matin et la sieste l’après midi. Finalement c’est Surya Bonaly qui s’en sort le mieux. Avec 53% des votes, l’ancienne championne de patinage artistique devient fermière en chef tandis qu’Hermine reste simple fermière. Comme Martine Aubry, qui, jusqu’à dimanche prochain, tient le manche de la poêle, Ségolène préparant le fromage. Quant à Xavier Bertrand, il a un défi à relever : préparer une tarte à l’oignon ! Mais s’il est battu dimanche, Copé pourrait lui saborder sa propre salade en y mettant des mouches. En attendant, Daniel  s’explique avec Martine dont il se sent de plus en plus proche. Il lui explique qu’il ne l’a nominée que pour sauver sa propre peau. Les deux, qui terminent la soirée par un massage, sont finalement d’accord pour s’allier. Mais Greg, pardon ! François, je mélange tout, se fait traiter de «faux cul» par Mickaël, non Mélenchon, qui craint de n’être pas nominé la semaine prochaine. Une semaine pour que la Ferme retrouve son public…

Les masques de la vérité.





On trouve ceci, à la page 50 de l’édition électronique Mobipocket du « IIéme livre des masques de Rémy de Gourmont 1858-1915 » :
« D’autres disciples allèrent plus loin dans la connaissance de leur maître et ils surent que pour arriver à la vie bienheureuse—qui comme dans Sénèque comporte beaucoup d’or et beaucoup de pourpre—il faut plaire, et que pour plaire il faut avoir l’air de faire coïncider sa pensée avec l’émotion générale. Ils comprirent qu’il faut à un certain moment être boulangiste, et socialiste à un autre;
qu’on rédige un roman anarchiste à l’heure où l’anarchisme est respiré avec bienveillance, et une comédie parlementaire quand le Parlement compromis est le sujet des conversations au déjeuner des gens simples: ainsi l’on devient soi-même un sujet de conversation; ainsi l’on arrive à hanter doucement l’esprit de ceux-là même que l’on bafoue et que l’on méprise. »

C’est du « profil » psychologique et moral de Maurice Barrès et de ses disciples dont il est question dans cet extrait. Un profil intemporel qui s’expose impudemment sur les panneaux électoraux de nos villes.
Ici même, en 2010.
Des masques ! Des masques qu’il faut savoir arracher. Pour affronter la vérité, et ses brûlures… Des masques qui sont aussi les nôtres…

Les beignets de topinambour à la mode languedocienne.



Pelez les topinambours. Coupez-les en tranches un peu épaisses.
Disposez-les dans une passoire. Saupoudrez-les de sel.
Laissez-les dégorger environ une dizaine de minutes.
Dans une assiette creuse, cassez les oeufs et battez-les rapidement en omelette. Poivrez.
Portez à ébullition l’huile pour friture. Roulez les lamelles de topinambours dans la farine pour bien les enrober puis dans les oeufs battus.
Plongez-les dans l’huile chaude et laissez-les dorer quelques minutes.Servez-les très chauds.
En dessert : la surprise du chef ! Quelques bonnes beignes bien sucrés…
Bon appétit!

La Grèce est-elle l’avenir de la France?

« Nous revenons… au Moyen Age. » nous dit J. Marc Vittori dans son excellent éditorial des « Echos ». Un Moyen Age où les Etats, jusqu’au XVII e siècle, étaient des emprunteurs comme les autres et qui, pour faire la guerre, avaient besoin d’argent. Un argent qu’ils payaient très cher à leurs créanciers car ils faisaient souvent défaut. Nombre de rois y ont perdu leurs terres ou leur trône.Et c’est pour mettre fin à cette impéritie qu’est née la démocratie parlementaire. Les dépenses, emprunts, dettes et recettes relevant depuis de la seule responsabilité du peuple et non du Roi.
Mais si, depuis, nous vivions avec l’idée que les Etats ne pouvaient pas faire faillite,la situation financière de la Grèce vient de la faire exploser. Les Etats sont désormais des emprunteurs comme les autres auxquels il peut arriver, comme au Moyen Age, que les marchés comme les peuples ne leur fassent plus confiance pour cause de mensonges et d’incompétence.
Les prêteurs attendent donc des Etats une plus grande solvabilité qui passe nécessairement par la mise en oeuvre d’efforts colossaux afin de rétablir des finances publiques dramatiquement déséquilibrés. Et ce dans un contexte où les dépenses de retraite et de santé vont fortement augmenter dans les prochaines années.
Les gouvernants sauront ils les faire accepter à leurs électeurs ? A entendre ceux d’aujourd’hui et ceux qui prétendent leur succéder demain on peut en douter.
Pour l’heure, c’est la Grèce qui est placée sous tutelle. Mais rien ne nous garantit que nous ne le serons pas un jour… On en imagine les conséquences dans une France où plus de 50% de la richesse produite est contrôlée et redistribuée par l’Etat !
Dans notre beau pays, qui est aussi celui de Descartes, on dit, paradoxalement, que les réformes s’engagent toujours au bord de l’abîme… La Grèce nous en indiquant le chemin, il serait sage de nous arrêter pour ne pas demain la suivre…

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