Eh bien voilà! Ce que j’annonçais, le 7 juillet, sur ma page Facebook, va certainement se réaliser. Tsipras prend, en effet, le contre-pied de ceux qui, en France même, aveuglés par des considérations politiciennes internes, ont cru à l’apparence d’une stratégie d’opposition frontale et absolue à l’Eurogroupe et à l’Union Européenne, alors qu’en réalité, il visait, avec son référendum d’une ambiguïté totale, sur le plan interne, l’isolement, au sein de son propre mouvement, des opposants les plus radicaux à un compromis acceptable par l’Europe reprenant peu ou prou ses propositions. Voici ce que rapporte le Monde.fr, ce matin, des actions et des réformes de structure adressées à Monsieur Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe:
Emmanuel Macron donne un entretien exclusif dans 1 Hebdo. Un entretien, comme le reste de ce numéro très intéressant. Et des « chiens de garde » de la vieille pensée socialiste, toujours à l’affût des moindres mots de celui qui, à leurs yeux, incarne au sein même de l’exécutif « l’ennemi de classe », ce qui, pour des militants et des élus issus pour la plus grande majorité d’entre eux de la « fonction publique », au sens large du terme, ne manque pas de piquant, trafiquent son propos, le présentent comme étant plus royaliste que démocrate et se proposent de l’envoyer tout simplement à « la Lanterne » (Expression tirée d’une chanson révolutionnaire bien connue : « Ah, ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne… ». Les lanternes en question étaient des réverbères, qui étaient utilisés comme gibets pendant la Révolution : on y pendait, sans autre forme de procès.)
Carole Delga a donc quitté le gouvernement mi-juin pour se consacrer « totalement » à la campagne des régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Bien! Mais la tête de liste socialiste va reprendre dans quelques jours son mandat de députée de la 8ème circonscription de la Haute-Garonne. Soit! Un cumul qui va durer jusqu’à la fin de la législature, en mai 2017: « C’est la loi. D’autres ministres avant moi ont retrouvé leurs mandats de parlementaires en quittant le gouvernement ». Ainsi, en cas de victoire aux régionales, la « candidate-députée » deviendrait une « députée-présidente de Région ». C’est elle qui l’a déclaré dans les colonnes de la Gazette du Comminges : « Si je suis élue présidente de région, je ne me représenterai pas à la députation à la fin de la mandature ». Juridiquement, le raisonnement est impeccable: « C’est la loi. D’autres ministres avant moi ont retrouvé leurs mandats de parlementaires en quittant le gouvernement ». Mais, politiquement, comment justifier un cumul qui, en 2017, ne lui serait plus possible; et comment le défendre, dans l’intervalle, auprès des militants de son parti et de ses électeurs après s’être engagée, par écrit, à ne point cumuler? J’ai beau dresser la liste des arguments qui pourraient m’être opposés, je n’en trouve aucun. Le seul qui me vient à l’esprit est trop mesquin et intéressé pour que je l’expose, ici et maintenant. J’attends donc avec impatience que l’on m’en oppose d’autres, qui m’auraient échappé, plus nobles et généreux …
Partie 1. Radio Barques clôture sa saison, après 40 émissions de « contre-regards » qui ont parfois fait grincer quelques dents, nous ont valu des « pressions » pas toujours amicales, mais au cours desquelles j’ai, en compagnie de Jean Claude Julès, défendu et affirmé ma liberté d’expression…sur les ondes de Grand Sud FM. Régionales: les Verts prévoiraient un pseudo « statut d’autonomie » pour les « catalans ». Démago, et inapplicable
Partie 2. Le Carcassonnais socialiste Jean-Claude Pérez ne veut pas se laisser…enterrer politiquement. Philippe Saurel, lui, poursuit sur sa lancée, avec quasiment une nouveauté par jour; ça y est, il est candidat déclaré aux élections régionales.