À lire, voir et entendre commentaires et reportages sur la guerre menée par le pouvoir russe en Ukraine, j’ai l’impression d’assister à un spectacle d’une perversion inouïe où des experts autoproclamés nous rejouent la deuxième guerre mondiale, quand d’autres espèrent un enlisement à l’afghane ou parient sur un coup d’État qui déposerait et éliminerait Poutine ; voire laissent entendre préférer le risque nucléaire où la guerre totale par l’intervention de l’OTAN.
Cela faisait plusieurs jours, une quinzaine, que ces images tournaient dans ma « tête », impuissant que j’étais à les mettre en mots ; à en saisir le pourquoi et le sens. C’était un dimanche matin et j’étais sorti « faire un petit tour en ville ». Les marchands de plein vent installés sur la promenade des Barques et le parvis des Halles donnaient de l’animation au centre-ville. Et de part et d’autre du canal de la Robine, la foule était dense, comme d’habitude ! et le marché couvert, tout aussi populeux, bondé.
Dans ma petite ville, les deux grandes voix radicales de Gauche qui hier clamaient amour, fidélité et assistance à Christiane Taubira, sont aujourd’hui coites, désemparées et recluses dans leur petite, mais somme toute confortable, chapelle politique. Depuis que Lacroix – quel nom pour un Président « radical » ! – , leur Saint patron laïque, a prononcé dans sa dernière bulle dominicale la sentence d’excommunication de leur éphémère candidate d’union, les vœux de mariage solennellement échangés sont en effet rompus. Cramé donc le pactole financier, et de parrainages surtout, qui lui était « promis-juré ». La messe est dite : ce n’était pas un échange d’amour ! Mais qui pensait sérieusement, à part quelques petites et maigrichonnes troupes bigotes, que ces défuntes noces étaient faites pour durer ?
Ce fut donc un naufrage, dimanche. Au Zénith ! Et Valérie Pécresse l’a exprimé de façon inconsciente dans sa malheureuse déclaration d’amour pour la France. Ce pays, « je l’aime corps et biens », a-t-elle confié de manière théâtrale et ennuyeuse à ses fidèles assemblés, tétanisés. « Corps et biens » ! comme un navire disparaît en mer, avec son équipage et ses marchandises. Quel pathétique aveu de son impuissance à maîtriser son corps et ses mots ! Quant à ceux de la France ! Un peu d’âme aurait pourtant suffit pour son plus grand bien et celui de notre langue. Le nôtre aussi tant elle est maltraitée par ceux-là mêmes qui devraient la magnifier, la célébrer, l’aimer corps et âme.
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