Cette tribune signée par Philippe Aghion, professeur au Collège de France ; Yann Algan, professeur à Sciences Po ; Agnès Bénassy-Quéré, professeure à Paris School of Economics ; Olivier Blanchard, Senior Fellow au Peterson Institute for International Economics ; François Bourguignon, professeur à Paris School of Economics ; Pierre Cahuc, professeur à l’Ecole polytechnique … notamment. Publiée dans « le Monde », ce jour, elle n’est disponible que dans son édition « abonnés ». Je la livre ici, dans son intégralité…
Le chômage, désormais au plus haut niveau depuis l’après-guerre, ne frappe pas tout le monde de la même manière. Il se concentre sur les jeunes et les moins qualifiés. Un chômeur sur quatre a moins de 25 ans, un sur trois n’a aucun diplôme et 80 % n’ont pas dépassé le bac. Ces publics sont les grands perdants d’un marché du travail qui exclut les plus fragiles ou les relègue dans des emplois précaires, tant les entreprises craignent d’embaucher en CDI. Ces inégalités sont insupportables. En réduisant l’incertitude qui entoure le CDI, le projet de loi El Khomri est de nature à changer la donne : c’est avant tout à ces publics défavorisés qu’elle va donner accès à un emploi durable.
La primaire de la droite et du centre aura lieu les 20 et 27 novembre 2016. – RGA/REA
Quelques remarques sur les primaires, en général. Et d’abord cette question: à quoi servent les primaires? À tuer ce qui reste des partis et à faire vendre du « papier ». Je m’explique. Très vite! Avant qu’elles ne soient inventées, les partis avaient au moins trois fonctions: représenter et exprimer les intérêts économiques et/ ou symboliques de groupes sociaux bien identifiés, former et sélectionner leurs cadres et élites politiques, produire idées et programmes en vue de la conquête et de l’exercice du pouvoir.
L’intégralité de cet entretien accordé par Abram de Swaan à Julie Clarini, dans la Matinale du Monde, de ce jour (édition abonnés). Des thèses qui font exploser nombre de clichés…
Hitler, Eichmann, Goebbels… Des individus ordinaires ? Non, tout un chacun ne peut pas se transformer en criminel de masse, affirme le sociologue néerlandais. Chacun d’entre nous, dans une situation particulière, pourrait devenir un bourreau. C’est à cette doxa que s’attaque Abram de Swaan, professeur néerlandais de sociologie à l’université d’Amsterdam et à Columbia (New York), dans Diviser pour tuer, un essai savant et très documenté. Il y opère un retournement de perspective : pour analyser les processus de fabrication des criminels de masse, il faut s’intéresser à ceux qui ne sont pas devenus des meurtriers. Car ils existent, aussi.
Entretien Régis Debray : « L’œcuménisme est partout en crise » Nicolas Truong. La version intégrale publiée dans « La Matinale » du Monde, édition du 26 janvier 2016.Du foulard au blasphème, des cantines scolaires au financement des cultes, l’écrivain explique que c’est par la pratique que la France fera vivre son pacte laïque.
Valls qui prend parti, au nom de la « laïcité », pour le camp de ceux qui veulent la destitution de Jean-Louis Bianco de la présidence de l’Observatoire de la laïcité, au motif qu’il aurait signé des appels « y compris pour condamner le terrorisme », aux côtés d’organisations qui participent à un « climat nauséabond », et l’affrontement prend une dimension explosive dans les médias, en général, et dans le champ politique, en particulier, qui ouvre une nouvelle ligne de fracture, au seinmême de la gauche.La réponse de monsieur Bianco ne s’est pas faite attendre, reprochant au premier ministre d’être allé un peu vite dans son souci d’affirmer « ses valeurs républicaines ». En réalité dans ce vrai-faux débat, s’affrontent deux conceptions opposées et asymétriques de la laïcité.
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]