Ce texte de Laurent Bouvet, Professeur de sciences politiques à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, je ne l’avais pas lu avant de publier ce matin mon billet rédigé hier soir, sur le même sujet. évidemment , ni le ton, ni l’argumentaire ni la forme ne peuvent se confondre, mais ils partent néanmoins des mêmes prémisses pour aboutir à la même conclusion. Je le livre ici dans son intégralité:
Dans « La révolte des élites et la trahison de la démocratie », publié en 1995, Christopher Lasch – C’est le dernier ouvrage du sociologue et historien américain – écrit ceci:
La démocratie demande un échange vigoureux d’idées et d’opinions. Comme la propriété, les idées doivent être distribuées aussi largement que possible. Pourtant, bon nombre des « gens de bien », selon l’idée qu’ils se font d’eux-mêmes, ont toujours été sceptiques quant à la capacité des citoyens ordinaires à saisir des problèmes complexes et à produire des jugements critiques. (…) Le journalisme a été façonné par des réserves assez semblables sur les facultés de raisonnement des femmes et des hommes ordinaires. (…) Ce qui nous rappelle que c’est le débat lui-même, et le débat seul, qui donne naissance au désir d’informations utilisables. En l’absence d’échange démocratique, la plupart des gens n’ont aucun stimulant pour les pousser à maîtriser le savoir qui ferait d’eux des citoyens capables. (…) Une fois que l’on a déclaré que savoir et idéologie étaient équivalents, il n’est plus nécessaire de débattre avec vos adversaires sur un terrain intellectuel ou d’entrer dans leur manière de voir. Il suffit de les diaboliser comme étant eurocentriques, racistes, sexistes, homophobes – autrement dit, politiquement suspect. (…)
Les préfets sont mal gérés. Ce n’est pas la première fois que la Cour des comptes le constate, mais le référé publié ce mardi 23 septembre enfonce le clou.
Le Musée Régional de la Narbonne Antique (Murena) est-il toujours à l’ordre du jour des grands travaux de la Ville et de la Région? C’est la question que l’on est en droit de se poser, en effet, quand on lit la lettre ouverte de Didier Mouly relative à ce projet adressée à Christian Bourquin, le président du Conseil Régional Languedoc-Roussillon.
Si la qualité de cette opération portée par la Région et voulue en son temps par Jacques Bascou, n’est pas contestée, les arguments financiers, notamment, exposés par l’actuel maire de Narbonne dans sa missive, créent indubitablement un sentiment de doute quant à son réel désir d’en voir son effective réalisation.
Samedi ! Et si on prenait un peu de hauteur pour penser cette folle semaine médiadico – politique, et ce spectacle désolant de la décomposition d’une partie de nos « élites » … Pour cela quatre extraits de l’analyse de Jean-Pierre Le Goff :
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]
Les vieilles pierres rappellent leur âge. C’est arrivé à Narbonne. Une partie du faux plafond s’est écroulée. C’était dans la piscine du Palais des Sports des Arts et du Travail. Personne […]
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]