Ma revue de presse : le Midi Libre et l ‘Indépendant !

imgres-copie-17.jpeg

Comme tous les natifs de ce  » pays « , et par atavisme familial sans aucun doute, je commence toujours la lecture du Midi Libre et de l’Indépendant par la dernière page: celle de la météo. Pour savoir d’abord d’où vient le vent ! qui figure au premier rang des conversations matinales tant sa force et son orientation agissent sur l’humeur de mes concitoyens. Vient ensuite la page nécrologique, que je ne quitte jamais sans le trouble sentiment d’y figurer un jour dans l’indifférence d’un flux de papier aussi anonyme que l’écoulement du temps. Pour arriver enfin aux pages consacrées à l’actualité narbonnaise, qui alimenteront les étals et les bistrots des Halles toute la matinée.

Ce matin donc, dans le Midi Libre, en premier, j’ai beaucoup ri à la lecture d’un article, aussi inutile que confus signé d’un dénommé Boileau, au sous titre inconsciemment évocateur d’une lignée paternelle : « Le choix de la transparence hydraulique ». Aguiché par cette entame d’une tautologique pureté et séduit par cette coïncidence hydrique entre le nom du journaliste et son sujet, je me suis laissé porter par le courant jusqu’à buter sur « une infrastructure » hydraulitiquement qualifiée par lui de transparente. Une rocade digue, parait-il dont il me tarde d’en admirer la diaphane  … opacité ! Abasourdi par la limpidité du propos, ce n’est qu’après avoir appris que monsieur Boileau se prénommait Vincent comme le patron des vignerons, que je compris enfin d’où venait ses curieux oxymores aquatiques ! Pour sa peine, et pour ce bon moment passé à le lire, je lui offrirai  bien,  à l’occasion, un verre à sa convenance…

Dans l’Indépendant, c’est Monsieur Navarro qui soumet à la question,  pas du tout policière, monsieur le maire Bascou. Sympa, gentil, bonhomme, simple, brave, bonasse, complaisant, affable, prévenant, obligeant, presque tendre et affectueux cet entretien mené de main de sucre par le rédac-chef ! Jacques Bascou y déroule à son invite, tout aussi paisiblement  et pacifiquement, ses idées  en vue de convaincre les narbonnais de le réélire en mars prochain. Jusqu’à faire cette apolitique et Moulyenne observation :  » et puis ce ne sont pas les partis qui vont gérer la ville  » . Tout est lisse dans cette page , comme dans celles du Journal Officiel de la République ! On s’ennuit à sa lecture…

Que vais je donc raconter à mes amis ce soir ?

L’actualité politique narbonnaise… à droite !

images-copie-8.jpeg

Le maire de ma cité , qui la veut grande, a bien de la chance. Son opposition, qui se croit forte, semble en effet perdre la boule. On croyait que les soldats perdus du parti Oxygéné de Patrice Millet ( au fait , on ne le voit plus ! ) retrouveraient leur raison et leurs drapeaux originels, ils s’éparpillent au contraire ou ruminent ressentiment et rancoeur envers les partis qui furent les leurs. D’autres, de cette troupe en déroute, ont changé de cible et verraient bien, pour se venger de ceux qui , à leur dire, firent tomber leur regretté poulain, Jacques Bascou et le PS  l’emporter au mois de mars prochain. Et un certain Barsanti, passé depuis à l’UDI, tricoterait et retricoterait, me dit-on, une liste qu’il voudrait opposer à celle de l’UMP – d’où il vient – pour la faire tomber !!! Comprenne qui pourra.  Devant cet affligeant spectacle – qui ne l’est point, bien au contraire, pour Jacques Bascou – de  » militants  » à la ramasse, et,  à l’évidence, manipulés, on regrette le temps où le ridicule tuait : on y verrait plus clair ! Pendant ce temps , toujours à droite et au centre, mais du côté des partis constitués, Didier Mouly regarde l’avenir en collectant des fonds pour son  » Huberton  » , Frédéric Pinet, pour l’UMP, prend son premier élan pour, dans des boîtes de chocolats tomber – ces deux dernières informations ne pouvant être comprises que par d’authentiques narbonnais – tandis que les gars de la Marine , en embusquadage, se préparent à l’abordage d’un électorat un brin déboussolé… Si l’Orient est très compliqué – la preuve encore aujourd’hui avec la dernière initiative diplomatique russe sur le front syrien – ,  la politique narbonnaise, à droite, ne l’est pas moins pour autant. Car, à tout cela, il faut en outre préciser – je n’y puis rien, c’est ainsi ! – que, dans ce champ de bataille miné, se jouent en réalité deux ou trois autres élections pour le moment masquées … et l’ hégémonie d’une UMP longtemps phagocitée par ses propres alliés ; et qui en a assez ! On la comprend et on n’ a pas fini d’en parler…

Retour sur le catastrophique faux-concert d’Aznavour à Narbonne…

 

 

 

 

flyer-P.-DAUMER.jpg

 

 

 

Manuel Cudel revient, dans l’édition du Midi Libre de ce dimanche, contrat en main, sur le catastrophique faux concert d’Aznavour du dernier festival Trenet,  Qu’apprend-on ? Rien qui ne nous éclaire vraiment sur un spectacle, et sa présentation, vendu comme s’il s’agissait d’un concert exceptionnel du grand Charles. Car  c’est de cela qu’il s’agit, en réalité ; et qui explique que six mois avant sa tenue, plus une seule place du Théâtre Scène Nationale de Narbonne, n’était disponible. C’est l’histoire d’une habile publicité qui, au final , s’est brutalement retournée contre son donneur d’ordre et son concepteur, et de rien d’autre. Sauf à considérer, évidemment, que toutes les victimes de cette campagne de communication ne sont que de fieffés imbéciles tout juste bons à être ainsi plumés . Une petite chanson qui court les colonnes d’un certain journal, que nous ne citerons pas par charité profane … Non ! soyons sérieux et posons la seule question qui compte, sereinement et sans excès . Qui a donné le feu vert à cette opération et qui l’a conçue ?  Manuel Cudel n’y répond pas, disais je, quoique sa lecture entre les lignes nous éclaire un tout petit peu sur ce sujet, certes, j’en conviens, délicat… J’eusse cependant aimé – mais était ce possible?  – que les liens entre l’élue en charge de ce festival – qui visiblement n’a pas aimé mes chroniques consacrées à cet événement en me le signifiant hier au soir lors du 50 ème anniversaire des Centurions en me tournant ostensiblement le dos – et l’entreprise Coll Production, nous soient, comment dire, exposés en toute clarté. Non pour faire état de je ne sais quelles turpitudes, toujours hélas supposées, mais tout simplement pour comprendre les causes de ces dysfonctionnements, qui furent désastreux pour l’image de la Ville. Ce que je crois, pour aller à l’essentiel, c’est qu’il manque entre le niveau politique:  en l’occurrence madame Eglessies  et les marchands de spectacles, une véritable Direction artistique. Un métier qui ne s’improvise pas! On ne monte pas un festival, comme on vend des voyages … Cela exige, en interne, de vraies compétences. De celles acquises par d’autres collectivités qui ambitionnent , tout autant que Narbonne, de concourir dans le champ très concurrentiel des « festivals estivaux ». On ne peut donc laisser faire seuls des professionnels du showbizz,  même et surtout au motif qu’ils seraient liés par leur nom à l’histoire de cette ville. Ou compter, à cette échelle de technicité, sur l’amateurisme d’élus tout aussi dévoués – et le dire n’est pas une insulte – qu’incompétents. Je dois préciser, qu’en en discutant avec un autre conseiller municipal de la ville, hier soir toujours, et de manière au demeurant fort courtoise, j’ai pu constater que mon point de vue était largement partagé –  et certaines de mes chroniques festivalières goutées… Finalement, cette soirée de Samedi, à l’abri de l’orage, organisée par le président des Centurions, Jérémie Ribourel, et ses amis, était très réussie… Ce club de volley  a une âme !  Quel plaisir d’y avoir retrouvé des amis, et, en cette occasion, des élus avec qui l’on peut civilement discuter des affaires de la cité pendant que d’autres vous tournent     coléreusement le dos…

 

 

Avec François et Valérie, tous à la Lanterne !

 

 

 images-copie-5.jpeg

 

 

Ouf, enfin à la Lanterne ! Ah, ça ira, ça ira… chante Valérie, dans le Parisien, ce matin. Qui nous l’éclaire, en ombre chinoise, sur les studieuses vacances d’elle et François :  » Cette année, il a prévu, en plus de ces rendez-vous téléphoniques, de répondre lui-même à quelques lettres de Français. Il en reçoit cinq mille par mois, c’est beaucoup, mais il tenait à en lire le plus grand nombre  » . On l’imagine, comme au temps jadis, quand les dames se plaçaient dans les lanternes de la Grande Chambre pendant que le roi tenait un lit de justice, l’assister dans ce titanesque labeur épistolaire. Une harlequinade ! Ségolène nous contait fleurette et chabichou, Valérie veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes. On se croirait dans  » Jours de France « , quand ceux du château voulait faire simple, peuple et pour tout dire normal…images d’une épouvantable vulgarité. Le monde de la politique étant une lanterne magique, j’y verrais plutôt François parcourant les allées d’un parc du même nom, en plein jour, un falot rose à la main, déclarant à ceux qui lui demanderaient ce qu’il fait : « Je cherche la croissance » ( variante:  » je cherche une inversion de courbe  » )

Articles récents