Cette année a bien commencé. Je passe sur les premiers jours, que j’ai déjà oubliés…

     

4 janvier.

Cette année a bien commencé. Je passe sur les premiers jours, que j’ai déjà oubliés ; pas tout à fait cependant : il a fait froid, le vent était violent – il soufflait par rafales. Un temps à rester chez soi, au chaud ; à n’en sortir que pour acheter ce qu’on appelle désormais des « biens essentiels » : pain, café et de quoi manger. Les autres, accessoires, mais nécessaires : musique, film, séries, livres sont à ma portée : dans mes bibliothèques – la grande, en bois, et la virtuelle, sur le cloud d’Amazon – et sur « Netflix ou en rediffusion sur Arte notamment. Je n’ai donc pas de raisons, disons objectives, d’aller les chercher ailleurs : librairies, salles de cinéma, médiathèques. Quant à celles, subjectives, qui, me serine-t-on, devraient me conduire à y rechercher la présence d’autrui, voire celle de la foule, je n’en discuterai pas ici le sérieux…

Masques et « vérités » de la Région Occitanie…

   

 

 

Carole Delga, la présidente socialiste de la région, comme ses homologues Laurent Wauquiez (Auvergne-Rhône-Alpes) et Xavier Bertrand (Hauts-de-France), entre autres, a refusé de répondre (en invoquant le secret des affaires), directement aux journalistes de Radio-France (Secrets d’infos) sur les marchés exceptionnels, passés sans appel d’offre avant la levée du premier confinement au printemps dernier. Il s’agissait d’une commande de 6 millions de masque, afin de les distribuer pour en offrir deux à chaque habitant de la région, comme elle s’y était engagée.

Son visage exprimait alors une sorte de béatitude républicaine…

         

Jeudi est jour de marché en centre ville. L’alimentaire est rive droite de la Robine, le textile et les fleurs, rive gauche. Le ciel était bas et gris ; il pleuviotait. Les chaussées, glissantes, brillaient. Il était 9 heures. De ma fenêtre, je suivais, rêveur, de rares et sombres silhouettes.

Ils étaient 400, à Narbonne, à manifester contre la « loi sécurité globale » !?

     

Ils étaient 400, dans ma petite cité, à manifester contre la « loi sécurité globale ». Mais une petite dizaine certainement à l’avoir entièrement lue. Oui ! je sais que disant cela, je ne ferais qu’exprimer mon habituel « mépris de classe ».

Déconfinement : il ne faut pas infantiliser les français !

 
 
 
 
Dans la série, « il ne faut pas infantiliser les français » : cet après-midi, dans une zone commerciale, une heure de queue devant le magasin de jouet d’une grand marque commerciale – pas de pub ! – et affluence « métro » comme aux heures de pointe, à l’intérieur du magasin.
Dans celle – série – , fort applaudie ces derniers jours dans les médias, « le livre est un bien essentiel : c’était en centre ville et les passants passaient devant la vitrine d’une librairie indépendante ; un péquin – je ne compte pas le libraire… – à l’intérieur, feuilletait consciencieusement un livre ; il prenait son temps et semblait s’être mis à l’abri – dehors il pleuvait !

Articles récents