Sur le coup, j’ai cru que le Théâtre était à la « casse ». Manquait le prix, cependant. À le chercher imprudemment au volant de mon véhicule, j’eus droit à un concert de Klaxons où s’exprimaient toutes les nuances de notre bienveillante humanité.
Chaque soir, à la même heure, des boutiquiers pressés du centre ville entassent leurs « encombrants » – cartons, cintres, boîtes, papiers… – sur des trottoirs devenus en partie impraticables, jusqu’à ce que les servants des « camions poubelles » de l’entreprise assurant ce service de déblaiement rendent enfin aux piétons leur pouvoir d’en user sans obstacles.
Cet élu « Vert » héraultais de la majorité régionale constituée par Carole Delga, Christian Dupraz, à raison : il est plus responsable, d’un point de vue écologique, de rester chez soi, à Perpignan, à glander sur son canapé, que d’aller bosser à Narbonne, Béziers ou Montpellier, en prenant le TER.
En pleine semaine d’un mois d’août caniculaire, madame Delga et monsieur Saurel se chauffaient sur les ondes, tandis que le pékin moyen, résident permanent ou pas de cette région au nom exotique, faisait trempette dans ses eaux ou vivait planqué comme une taupe. L’objet de cette estivale algarade ?
Nos élus se promènent peu en centre ville : ils habitent à sa périphérie – pour nombre d’entre eux – et ne connaissent que les chemins d’accès à l’hôtel de ville – enfin, pas tous ! On peut les comprendre, surtout en ce moment : 34° à l’ombre pèse. Quoiqu’une petite mise en jambe urbaine et matinale soit recommandée. Pour leurs artères, cela va de soi ; et parce qu’elle leur permettrait, surtout, d’affiner leur connaissance de leur propre environnement.