Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. Croquis de vie, de vie comme on l’aime: libre et fraternelle…

Le croquis de la semaine de Denis Carrière:


   
denis-carriere-les estivales

Croquis de vie, de la vie, comme on l’aime…

 

Vous pouvez agrandir l’image en cliquant dessus. Tous les croquis et caricatures de Denis sont disponibles en cliquant sur: Denis Carrière, en rouge, en haut et à gauche.

Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. Les Estivales 2016: cet art de vivre que l’on voudrait nous interdire…

Photo de "Les Estivales de Narbonne"

Photo de « Les Estivales de Narbonne »


Ne pas écrire un mot. «Prier» en silence. Ne pas en rajouter dans l’insupportable «pathos» qui inonde la presse, les réseaux sociaux, leurs « posts » et commentaires. Garder vivante  à l’esprit cette soirée dernière sur la promenade des Barques.

Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. Mon 14 juillet avec Antoine Baeza, ce héros des Glières, de 96 ans, si discret…

contreregards-antoine-baeza

Antoine Baeza. Chez lui!


La première fois que je le vis, ce vieux petit bonhomme, appuyé sur sa canne,  il prenait un pain que lui tendait Adeline, ma boulangère. Quelques mots familiers furent échangés entre eux, à cette occasion, qui signalaient une longue et amicale fréquentation. Ils suffirent pour que je reconnaisse instantanément une langue et un timbre qui longtemps sonnèrent à mes oreilles. Celle de mon grand père paternel, le dimanche, en famille, ou sur des chantiers, l’été, quand j’y travaillais en sa compagnie, manoeuvre d’occasion – pour financer la rentrée scolaire – sous la direction de mon père, alors contremaître.

Chronique de Narbonne. RCNM: Dimanche! un beau moment de sagesse et de sincérité populaire…

DSC_7834


Ce matin, entre 11h30 et midi, assis à la terrasse du Petit Moka, j’ai assisté à une déferlante de drapeaux orange et noir sur la place de l’hôtel de ville. Un dimanche, à l’heure de l’apéro!  Du jamais vu. Une concurrence déloyale pour des responsables locaux de la CGT, au bord de la syncope. Un évènement à faire tomber dans le doute métaphysique les squelettiques cercles de « nuitsdeboutistes », depuis la dernière lune à jamais disparus.

Chronique de Narbonne. Il était aussi une part de notre « patrimoine vivant »: Pierre Bouscarle nous a quitté…

Bousp


La dernière fois que je l’ai croisé, c’était sur la place Verdun. Il revenait des Halles, je sortais de chez Adeline, notre boulangère. Peut-être s’y rendait-il ! Souvent nous nous y retrouvions, en fin de matinée. Malgré son grand âge, 96 ans, sa haute et puissante stature en occupait tout l’espace, déjà très restreint. Et son « bonjour », grave et profond, donnait au lieu et au temps toute leur épaisseur. Cet homme, je ne le reverrai plus.

Articles récents