Des Blacks, et Dan Carter, au sommet de leur art.

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Dan Carter – Nouvelle-Zélande-Australie, 31 octobre 2015 – AFP

Une finale de la Coupe du Monde comme j’en rêvais. Un engagement total, un rythme fou, un ballon toujours vivant, des  gestes de grande classe, une intelligence individuelle et collective exceptionnelle, rien ne manquait à ce qui fut certainement le plus beau match de rugby de l’histoire de ce sport. Et l’équipe de la Nouvelle Zélande certainement  la plus brillante de toutes celles qui firent pourtant la gloire de ce petit pays. De tous ses merveilleux joueurs, ce soir, alors que  la cérémonie de clôture de cette Coupe du Monde est depuis quelques heures  déjà terminée, j’ai encore à l’esprit le sourire, pendant tout ce match, de Dan Carter. Sa science du jeu, sa présence physique, sa densité intellectuelle ont irradié un XV Blacks sûr de sa valeur et maître de son destin… Quel magnifique joueur, quelle classe! Il fut, pour moi, sans conteste, le héros de cette finale d’anthologie…

Souvenirs et variations autour de la Sagrada Familia | Le Blog de Nathalie MP

 

Un texte de mon amie blogueuse Nathalie: Souvenirs et variations autour de la Sagrada Familia | Le Blog de Nathalie MP

Il y a deux ou trois jours, je lisais dans la presse que la Sagrada Familia serait en bonne voie d’être achevée … en 2026. Et je lisais aussi que la police avait fait des perquisitions aux domiciles de Jordi Pujol et ses fils pour fraude fiscale. Jordi Pujol n’est certes pas mondialement connu, mais il fut Président de la Generalitat de Catalogne de 1980 à 2003 et fonda le parti Convergence démocratique de Catalogne(CDC) porteur aujourd’hui de la revendication d’indépendance de cette région. Ca n’apparait pas dans ma page « A propos », mais j’ai vécu trois ans à Barcelone, à l’époque des Jeux Olympiques de 1992, et la mention du projet titanesque de l’architecte catalan Antoni Gaudí, suivie de celle de Jordi Pujol, a fait remonter une multitude de souvenirs variés et colorés de cette époque en Catalogne, presque trois ans de vacances pour moi.

Région LRMP: Régionales2015. Frêchisme! À la recherche d’un temps à jamais perdu…

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Pour commémorer le cinquième anniversaire de la mort de George Frêche, le Midi Libre n’y est pas allé, si je puis dire, de main-morte. Entretien de Claude Cougnenc, son fidèle collaborateur, président de « George Frêche l’Association », avec Manuel Cudel, reportages, diaporama, témoignages, un « Macarel! » de Philippe Palat… Une panthéonisation journalistique en pleine campagne des régionales qui ne manque pas de sens politique. Le premier étant de révéler, en contrepoint, la faible stature politique des prétendants à la présidence de la future grande région. Et ce quoique l’on pense de la personnalité de l’ancien maire de Montpellier et président de la Région Languedoc-Roussillon, de son bilan et de ses options idéologiques.

« Du monde entier au coeur du monde » (Cendrars)

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Gil Jouanard

Ce texte, offert hier par mon ami Gil Jouanard:

Xavier de Maistre nous en a administré la preuve évidente : le voyageur n’a nullement besoin d’avion, de bateau ou de caravane, pour partir à l’aventure dans vingt mètres carrés ; sa chambre lui suffit. Jean Henri Fabre n’en a besoin que de deux ou trois centaines pour entreprendre son exotique exploration de l’univers des insectes ; quant à Henri Michaux, c’est dans sa tête qu’il part à la découverte de sa virtuelle Grande Carabagne. Ainsi tout écrivain authentique est voyageur ; l’un le sera au long cours, l’autre usera du moyen-courrier ; un troisième se contentera, sédentaire, de parcourir l’infini planisphère de la langue, avec ses accidents de vocabulaire, ses chemins de traverse grammaticaux, ses incidentes et ses déviations, ses subtiles et fertiles polysémies, les appels du pied de son intenable mémoire. Son texte sera d’abord un bouillon de culture où auront infusé, macéré, bouilli, des bribes venues de tous les continents confondus de l’imaginaire sapiens-sapiens, celui qui remue et gronde dans le corpus pâteux du cortex et du néocortex confondus, dont chaque texte sera venu libérer le séisme latent.

XV de France. Comment retrouver le goût de la « prise de risque », le sens de l’adaptation et le droit à l’erreur…

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Le XV de France face à la Nouvelle-Zélande – 17 octobre 2015 – AFP

L’équipe de France de rugby à XV produit le même jeu que celui proposé en Top 14 et en Pro2: stéréotypé, ennuyeux, prévisible. La prise de risque et le droit à l’erreur y sont bannis. Comment s’en étonner?  Graham Henry, l’ancien coach des All Blacks, champion du monde en 2011, n’y va pas par quatre chemins. Le coupable de l’humiliante défaite française contre la Nouvelle-Zélande samedi soir en quart de finale (62-13), n’est pas Saint-André ou les joueurs, mais bien le Top 14, le soi-disant « meilleur championnat du monde ». « La compétition française est pauvre », explique-t-il au New Zealand Herald. « C’est la compétition professionnelle la mieux payée du monde, mais elle ne peut pas produire de joueurs parce qu’ils sont mal coachés et surpayés ». Boum!t  Et d’insister, en tapant une belle chandelle: « Tout n’est qu’une histoire de sponsors et de télé. Ils sont en train de ruiner le rugby français ». Les raisons de la médiocrité de notre rugby sont structurelles, en effet.

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