Retrouvailles.
Hier, en fin de matinée, cours Mirabeau, je rencontre Bernard Pomel. Surprise et plaisir de le retrouver là…Chez moi !!! Après tant de temps passé sans se voir.Bernard! je l’ai vu arriver en 1986 à la nouvelle Région présidée par J. Blanc comme Directeur Général. J’y occupais alors les fonctions de Directeur des Interventions Régionales que m’avait confiées R.Capdeville. Et il fut de ceux qui mirent tout leur poids dans la balance, malgré une nouvelle majorité qui m’était évidemment très hostile, pour que je reste auprès de lui. C’est ainsi que je devins son plus proche, dans tous les sens du terme, collaborateur. Après lui avoir cependant précisé que, le jour où il partirait, je m’en irais aussi. Ce qui fut fait, en août 1994. Sans lui, qui mit, à deux ou trois reprises, sa démission en jeu quand J. Blanc et son proche entourage exigeaient mon « départ », je me voyais mal, en effet, pour tout un tas de raisons, rester dans une administration régionale que nous avions modelée et qui, quelques semaines avant notre départ, commençait à partir à la « Lozérienne ». Il ne fallut pas attendre longtemps pour que tout ou presque de ce que nous avions construits soit démolit au motif qu’il fallait « redonner le pouvoir au politique ». Le résultat est toujours dans les esprits de ceux qui constituent encore aujourd’hui l’essentiel de l’administration régionale. Et la série récente de trois articles de Midi Libre consacrée à ce qui est devenu l’affaire Prodexport, dont nous sommes venu à parler, ne nous a guère étonné.
Je garde surtout de cette période le souvenir d’une expérience professionnelle et humaine exceptionnellement enrichissante malgré un climat « politique » fort dur à l’égard de ma personne (chaque jour ou presque fut un combat).Et je prétends, quoique on en dise sur la scène politicienne, que nous avons fait, quand même, et sans compromission,de bonnes choses pour cette région… Depuis ce mois d’août 1994,inutile d’insister sur le fait que nous sommes devenus amis…