Arnaud Beltrame : un beau nom parmi les plus beaux noms…

   

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Depuis que ce matin  j’ai appris l’héroïque mort de ce soldat entré dans ma vie par le sacrifice de la sienne, son visage me hante. Voilà un homme au regard fier et lumineux qui sans hésitation a offert sa vie à un tueur aux yeux de plomb pour en sauver une autre dont il ignorait jusqu’alors l’existence.

Au pays des chimères les arbres soulagent plus sûrement…

 

 
 

J’habite un petit immeuble du centre ville. Dans l’encadrement de ma fenêtre, un cyprès de haute volée : il vit au gré des vents et des saisons. De mes humeurs aussi. Sa cime ce matin ondoie amplement ; dans son coeur, un couple de verdiers gaiement s’affaire. C’est l’heure aussi où la pensée s’échappe : au pays des chimères les arbres soulagent plus sûrement ; et les heures importantes ont cette couleur verte, un souple remuement – les arbres frissonnent plus finement qu’homme ou femme sur cette terre…

Les peurs, les appréhensions, les soucis, la mélancolie, les tendresse, les émotions inexprimables, les arbres, pourvu qu’il y ait un souffle de vent, savent les accompagner.

Le précieux, le véritablement précieux est distribué sans le savoir et reçu sans contrepartie.

Henri Michaud : Poteaux d’Angle, page 58

Requalification du centre-ville : mais quel avenir pour l’îlot de l’église de la Major ?

       

Je ne m’oppose pas, par principe, à la cession d’actifs, notamment immobiliers, d’une collectivité publique. Loin de là ! L’État le fait, les communes aussi. Souvent à raison, parfois non. De sorte que la seule question qui importe est celle de son utilité et de l’avantage, ou pas, qu’en tire l’autorité cédante. Ma petite ville ayant décidé de vendre aux enchères cinq ensembles d’immeubles, dont deux en centre-ville, c’est à l’aune de cette « balance » qu’il convient d’en apprécier l’opportunité.

Aurès 1935, à la découverte du temps perdu.

   

Thérèse Rivière.

   

Le pavillon populaire de Montpellier consacre une très belle expo aux photographies de Germaine Tillion et Thérèse Rivière : Aurès 1935. Cette exposition prend place dans une thématique consacrée à la photographie documentaire et est à plus d’un titre un bel évènement culturel.

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