Est -il permis de plaider contre le procès intenté à l’État français, par quatre ONG : Greenpeace, Oxfam, la Fondation Hulot et « Notre Affaire à Tous », au motif qu’il serait coupable d’inaction face au changement climatique . Comme si cette « Affaire du siècle » allait de soi, alors que le réchauffement climatique se constate au niveau planétaire et que la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre ne peut s’organiser que dans un cadre international. Il est d’ailleurs bon de rappeler ici, qu’à cette échelle, la France ne contribue à ces émissions de gaz à effet de serre que pour un petit 1% – une« performance » qu’elle doità son choix historique d’une production électrique à base d’énergie nucléaire et hydraulique. De sorte qu’en demander la sortie – du nucléaire –dans cette même pétition, comme s’il était possible d’assurer une production d’électricité et l’ensemble des transports routiers, maritimes et aériens uniquement avec les énergies renouvelables, est tout simplement absurde. Une absurdité que l’on peut mesurer par une expérience de pensée très simple : effacer la France de la carte du monde. La Chine représentant près de 30% des émissions totales de gaz à effet de serre, les États-Unis 15%, l’Inde 7%… le réchauffement continuerait sa progression sans elle. (Voir le graphique ci-dessous) L’État français, que l’on veut envoyer devant les tribunaux, ne peut donc pas à lui tout seul tout régler. Comme il ne peut imposer par la contrainte fiscale la modification de comportements sociaux et individuels sur son propre sol. La protestation des Gilets Jaunes contre la « taxe carbone », et les mouvements qui ont suivi son établissement, en est la parfaite démonstration. Qu’il faille s’inscrire dans une politique assurant la transition écologique et énergétique de notre modèle de développement, sans doute. Que ce dernier ne doive plus dépendre d’une consommation effrénée de biens, de services… et d’énergies fossiles, bien sûr. Mais, encore une fois, ce n’est pas en faisant des procès à l’État français que l’on diminuera le réchauffement climatique et réalisera la transition énergétique et écologique souhaitée. Le premier est affaire des États au niveau international, la seconde dépend d’abord de notre responsabilité individuelle.
*ONG dont les trois premières appartiennent au réseau subventionné par l’État : le Réseau Action Climat.
Je donne ici l’analyse de Jean-Paul Betbeze. Originale et loin du bavardage « d’universitaires-experts », par bien des aspects elle recoupe un certain nombre de mes propres intuitions…
Fin scandaleuse de l’un des projets de parcs régionaux d’activités économiques voulu par Georges Frêche sur le domaine de Céleyran (330 ha) situé sur le territoire de la commune de Salles d’Aude. Acheté en 2009 pour la modique somme de 8M€ , il n’a jamais vu le jour. Depuis, le château, classé, a été pillé et squatté ; les terrains déclassés – de zone constructibles l’ensemble est passé en terrains agricoles. Hier, dernier acte de cette pantalonnade politico-financière, la Commission Permanente de la Région a fini par vendre l’ensemble au groupe Gérard Bertrand au prix de 2,45 M (une valeur estimée par les Domaines). Une perte de plus de 5M€ en 10 ans (et en euros actualisés beaucoup plus). Silence ! Circulez, il n’y a rien à voir : pas de responsables, ni de coupables !
C’était jeudi au conseil communautaire ! Comme prévu la délibération à l’ordre du jour portant création d’un deuxième crématorium a mis le feu aux poudres. Le groupe d’Henri Martin, celui de Didier Mouly et des conseillers « volants » se sont retrouvés dans le secret des délibérations pour trancher dans le vif (façon de parler !). À la sortie égalité parfaite ; et donc, selon une règle bien établie, rejet de la proposition de Jacques Bascou.
Jeudi 6, le conseil communautaire du Grand Narbonne va examiner et délibérer sur de nombreuses « affaires » concernant la « vie » économique et sociale, notamment, de l’agglomération narbonnaise. Curieux et intéressé je jette un rapide coup d’oeil sur l’ordre du jour, pour littéralement tomber – de ma chaise aussi, en l’occurrence ! – sur deux projets de délibération concernant la création d’un crématorium, et son mode de gestion (en régie !), par le Grand Narbonne, sur la commune de Montredon des Corbières.