Toulouse et Montpellier ne partagent pas leur croissance en emplois avec leurs territoires environnants…

       

Signé le 6 juillet 2017 le Pacte État-métropoles marque un tournant dans la réforme territoriale en reconnaissant aux métropoles un rôle de moteurs de croissance qui engage leur responsabilité vis-à-vis des territoires avoisinants, d’une part, tout en affirmant la volonté de l’État de favoriser les coopérations entre les territoires dans une « logique d’alliance » et de renforcement mutuel, d’autre part. En regard de ces deux objectifs, dans une note d’analyse très fouillée, Cécile Altaber et Boris Le Hir, pose donc la double question de la capacité des métropoles à se développer et à faire rayonner leur dynamisme sur les territoires voisins.

Mais quelle stratégie de communication touristique pour le département de l’Aude ?

         

J’apprends que l’Agence de Développement Touristique de l’Aude veut repenser son « marketing » de la « destination Aude » (Passons sur ce langage de communicant puissamment détestable : il faut faire avec, hélas, pour se faire comprendre – ce dont toutefois je doute .) Il serait temps, en effet ! Je n’ai jamais saisi, notamment, les raisons qui ont amené les décideurs de ce Département à choisir la « marque Pays Cathare » * comme bannière d’un territoire qui ne possède aucun site patrimonial clairement identifié à ce mouvement religieux ; alors que l’Aude possède, a contrario, avec la Cité de Carcassonne et l’ensemble monumental de Narbonne (entre autres monuments historiques), les sites médiévaux les plus visités de l’ex-Région Languedoc-Roussillon (sans parler du canal du midi). Cela dit, le Département n’est pas seul en cause dans l’affichage (pour rester dans la com !) d’un tel contresens historique (et touristique).

Le Canal du Midi enfin classé par l’État, mais toujours menacé de déclassement par l’UNESCO…

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

Si le canal du midi a été classé, heureusement, au titre de patrimoine mondial, par l’UNESCO, en 1996, ce n’est que depuis le 25 septembre 2017, malheureusement, qu’il figure désormais dans la liste des sites et des paysages protégés par l’État Français (décret du 27/09/2017 : ici)

ISF et pauvreté ! Béziers, Perpignan, Nîmes, ces villes où se polarisent ISF et ménages non imposés…

   

Les statistiques (2016) sur le nombre d’assujettis à l’ISF et le montant moyen de la valorisation de leur patrimoine dans l’ex-Languedoc-Roussillon sont, à présent, disponibles. Si Montpellier arrive en tête du classement, par le nombre de contribuables redevables de cet impôt (1208), suivie, sans trop de surprises, par Nîmes (704), Perpignan (487), Béziers (288), Agde (184), Narbonne (183) et Carcassonne (147), il n’en est pas de même si on prend comme seul critère le montant moyen de la valorisation de ces patrimoines.

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