La publication des chiffres du chômage, chaque mois, donne lieu à des commentaires toujours partiaux et très souvent partiels. Celle de mars n’échappe pas à la règle. Elle annoncerait, clament tous les médias, ou presque, avec le même titrage, et sur le même ton, l’esquisse, l’ébauche, le commencement de l’hollandienne « inversion de la courbe du chômage ».
Philippe Vergnes, le président de la Chambre d’Agriculture de l’Aude, a décidé de « prendre le taureau par les cornes ». Ce sont ses termes. Appropriés, en l’espèce. Et de se rendre prochainement, nous annonce-t-il, dans un « campo » de la région de la Mancha pour l’affronter. L’animal : la filière viticole espagnole. Elle serait « manso » et pratiquerait un toreo d’esquive préjudiciable aux intérêts des viticulteurs du cru. Pour le sortir de sa « querencia » et le toréer à sa main, notre « quijote » audois lui tend la « muleta » d’une hausse des prix coordonnée profitable à tous. Une entente, quoi! Avec le risque de recevoir trois magistrales « piques » de l’Autorité de la Concurrence, et rentrer, tête basse, au toril. Qui ne l’avait averti de « bien prendre garde? », et « que c’étaient des moulins à vent et que, pour s’y tromper, il fallait en avoir d’autres dans la tête? » (Cervantès)…
Voilà un transfert de compétences (1) vers le Grand Narbonne, très intéressant. De quoi s’agit-il? De la gestion des milieux aquatiques et de laprévention des risques d’inondations. Actuellement, elle est gérée, pour ce qui concerne le bassin de la Berre et du Rieu, par un syndicat mixte. Un syndicat dont le budget est alimenté par les contributions des communes membres, dont Sigean.
Voilà plus de quatre ans que madame Fabre, député, et monsieur Courteau, sénateur, militent aux côtés du collectif de la Vieille Nouvelle (Lydie Passemar, Elisabeth Rouch et Laurent Bady) pour la création d’une bande de roulage de 4,5 km sur le sable qui relierait la zone portuaire de Port la Nouvelle à l’étang de l’Ayrolle. En vain! Cette bande ne se fera pas…