C’est quand le bonheur…

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Chassez les automobilistes du centre ville et vous verrez arriver de nouveaux prédateurs. De l’espèce bistrotière surtout. Sympathiques au demeurant mais particulièrement voraces en trottoirs, places et voies fermés à la circulation motorisée à quatre roues, ils prolifèrent pendant la saison chaude dans les cœurs de nos villes méditerranéennes. Cœurs de ville qui, le jour, ressemblent à des champs de sièges et de tables dont la fantaisie des formes et des couleurs n’a d’égale que la  désespérante monotonie de leur esthétique de bazar et qui, à la fin de la nuit, se muent en de hideuses petites montagnes aux formes les plus baroques. A cette « extension horyzontale du domaine de la canette », s’ajoute la débilité sonore, et expansive, de leurs prétendus concerts qui vous envoient dans les oreilles, malgré des vitrages isolants surpuissants, et dans un rayon de plus de 300 mètres, des âneries beuglées du style « c’est quand le bonheurrrr… c’est quand…. »  sur un rythme composé de deux ou trois accords appris dans des revues à un euro. L’avenir des centres villes classés serait-il désormais lié à celui de la profession cafetière ? Il ne resterait plus alors d’autre choix, pour les résidents, que de se transformer en figurants  d’un spectacle permanent qu’elle orchestrerait ou de quitter ce qui ne ressemblerait plus qu’à un parc touristique urbain. Utopie ? Pas sur! Guy Debord ne nous a-t-il pas enseigné que : «Le spectacle n’est pas un ensemble d’images, mais un rapport social entre des personnes, médiatisé par des images.»   

Troquets et truqueurs.

En pleine saison estivale, la presse régionale fait ses gros titres sur nos mastroquets et autres guinguettes, goguettes, bouchons, caboulots, bouibouis, bastringues, manezingues… Une profession chère à nos portefeuilles et socialement exemplaire comme chacun sait et qui, pour 30% d’entres elle, frauderait massivement L’URSSAF. Une paille ! 
Si on complète cette cruelle réalité par les dégâts occasionnés à nos oreilles résidentielles ou passantes par ces damnés du vacarme musical nocturne, la « Sécu » ne doit on pas être en reste, non plus.
Je passe évidemment sur les diverses pathologies consécutives à l’absortion de platées de salades (!!!) aux feuilles jaunâtres et aux franges noiraudes, qui circulent entre cuisines improvisées et terrasses gazées aux échappements automobiles.
Mais, comble de la goujaterie, on s’étonne quand même, pour s’en offusquer toujours,des appréciations peu flatteuses de nos hôtes sur l’accueil que leur réservent cafetiers et restaurateurs .
C’est plutôt leur très grande mansuétude qui devrait surprendre.Car ils reviendront bien l’année prochaine…Jusqu’à quand ?

Mon Dieu, que de cons!

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A
Narbonne-Plage on entarte Madame  Amara et à Lagrasse on mazoute des livres. Un concentré  de bêtise haineuse à quelques kilomètres de distance produit par une sinistre coalition de parfaits crétins.Le pâtissier terroriste a été rapidement maîtrisé pour se retrouver à confesse avec Fadela dans une cellule mobile de la gendarmerie.
Espérons que les vidangeurs de
l’abbaye le seront tout aussi promptement afin de les soumettre, eux, à la lecture publique et à haute voix de l’intégrale des oeuvres du divin marquis de Sade ( voir ma chronique Lagrasse et l’effroi ) 
Mon Dieu, que de cons!…

La rumeur.

IEUCAUHYEYOCAC3O1RYCAIF1RJJCACKD8SQCA9WXS9XCAI4A3JTCAKHWHSYCAP19908CA24U7VLCADP02FOCA5OE2I3CA9S4CQRCAFPC3B4CA2DADRRCA5D30ZLCA10BJH9CAYWDWU7CAO2F7U2.jpgLa rumeur, ce « plus vieux média du monde » (Jean-François Revel ), et le ressentiment sonnent de concert. Comme des cornes mal embouchées d’où s’échapperaient les notes épidermiques chuchotées par la malveillance idéologique et partisane. Portés par les quatre vents de la haine elles empoisonnent  les esprits . Ceux des crédules et des bigots. Et, comme des dames de petites vertus, offrent à petits prix des compensations libidinales aux amateurs fieleux de ragots. Puis, la dîme prise et le rot fait, s’en vont et s’en retournent dans leurs cages à préjugés…

Créer en Corbières-Minervois.


 

27 structures mobilisées pour conseiller créateurs et repreneurs d’entreprises en Pays Corbières-Minervois. 27 ! Oui, pas une de moins…Il doit s’en créer toutes les dix minutes des entreprises du côté de Mouthoumet et de Ferrals pour justifier un tel déploiement de compétences !

Je recommande quand même aux responsables administratifs et politiques de ces structures de s’adjoindre un coordinateur en coordination.Beaucoup d’entre elles coordonnent déjà et le risque d’embouteillage est bien réel .

On aurait donc 28 techniciens, plus 28 « politiques » pour les suivre ( !), plus un cabinet pour évaluer, plus je ne sais qui pour un « observatoire de la création », plus… et plus…

Une caricature de moyens inutilement dépensés sur un territoire où  naît une vingtaine d’entreprises par an. Mais une opportune raison de faire de la communication au prix  du ridicule. Et en miniature ce qui se fait un peu partout dans cette région.


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