La position du Lotus m’aurait été fatale…
Depuis quelques jours je sentais que ça ne tournait pas rond. Et puis, hier, soudainement, à chaque inspiration, de violents « coups de poignard » dans le thorax.
Depuis quelques jours je sentais que ça ne tournait pas rond. Et puis, hier, soudainement, à chaque inspiration, de violents « coups de poignard » dans le thorax.
Fiction !
Quelle heure était-il ? Et dans quelle ville ? Tout était noir. J’allais dans une rue très étroite. Un vent glacial me brûlait le visage. Deux canettes de bière vides roulaient sur le pavé.
Je ne sais par où ni comment conter cette petite scène vécue avant-hier devant mon – façon de parler – petit immeuble de la rue Hippolyte Faure. Peut-être en exprimant d’abord le trouble qui me saisit alors quand je vis soudainement apparaître, venant dans ma direction, affolée, la petite fille – une jeune femme déjà – de ma voisine : celle dont l’appartement se situe dans l’habitation mitoyenne à la nôtre.
Chaque matin, avant d’écouter ou de lire les nouvelles du jour — qui en réalité sont de la nuit — chacun d’entre nous devrait lire une « pensée » prise au hasard d’un nos grands « moralistes » : La Rochefoucauld ou La Bruyère, par exemple. Ils ont cette vertu en effet de n’en laisser aucune — vertu — exempte de sa part, plus ou moins grande, d’hypocrisie.
C’est dans les titres de la rubrique « Faits divers » des journaux de province que l’on trouve des merveilles d’humour. Les préposés à ces rubriques y lâchent parfois quelques beaux traits d’esprit — d’ailleurs souvent involontaires. L’occasion aussi, pour les plus conscients de tourner en dérision leur métier, et sa prétention au sérieux. Comme nous le faisons tous dans ces moments tragiques ou désolants de la vie, dont on fait des comédies pour mieux s’en consoler…