De Carcassonne à Peyrepertuse.


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Georges Frêche a été reçu, à la mi décembre, en grande pompe, à Carcassonne. Jean-Claude Pérez, le nouveau maire et Alain Tarlier, le tout aussi nouveau président de la CAC (communauté d’agglomération du Carcassonnais) lui ont demandé, solennellement et genoux à terre, de reprendre la gestion de la Cité. La splendeur et la notoriété de ce joyau du patrimoine de l’humanité ne pouvaient laisser insensible la légendaire humilité de « notre » président de Région : «  il y aura de gros travaux car on n’a pas touché à la Cité depuis 130 ans. Je ne suis pas contre le fait de récupérer la Cité, mais je pense que c’est à la ville de Carcassonne de reprendre la Cité. »  Autrement dit, «  si je suis réélu et si vous insistez, braves gens, je vais vous la relooker moi cette Cité. Ouais ! »    A la manière sans doute du Château de Peyrepertuse où il verrait bien, nous dit-il, un téléphérique !!! (Sic). Je m’étonne encore, le jour des Rois approchant, que personne n’ai suggéré à notre éminence la création d’un métro aérien reliant l’ancestrale Cité au mythique Château. En ces lieux où souffle l’Esprit, nos édiles locaux manquent manifestement d’ambition…

Vive la crise!


Narbonne pète la santé et ses
commerçants du centre ville entendent nous le faire savoir par la voix de leur président qui, désormais, parle comme un employé municipal. Un effet sans doute de la mise à disposition d’un fonctionnaire territorial auprès de son association. Mais laissons cela de côté, qui n’a pas d’importance, pour nous réjouir de ce vent d’optimisme, qui nous porte à espérer :
« Qu’avec la santé, sous un ciel clément et avec ardeur, le coeur de ville entend battre très fort en 2010. ». Et à  nous persuader que nous vivons dans la seule ville du monde qui ne connaît pas et ne connaîtra jamais la crise. Sans nous préciser cependant que cela fait près d’un demi-siècle qu’elle cumule toutes les caractéristiques d’un territoire socialement déclassé et que la crise est chez elle une réalité de tous les jours. Un vent d’optimisme certes bienvenu en ce début d’année, mais qui finit, par habitude, par se colorer du vert de l’insouciance, et, par confort, par emporter tout esprit critique dans les basses eaux de la démagogie.

L’année de la triche.

Afficher l'image en taille réelleBernard Lecomte ne m’en voudra pas, je l’espère, de reprendre le titre et le texte de son savoureux billet:  
L’année 2009 restera, en France, l’année de la triche. C’est Martine Aubry qui doit son poste de première secrétaire du PS à des manipulations frauduleuses. C’est Nicolas Sarkozy qui a empêché d’enquêter sur le commerce des sondages à l’Elysée. C’est l’équipe de France de foot qui participera au Mondial grâce à une main de Thierry Henry. C’est le Parti socialiste qui a réussi à soutenir l’infréquentable Georges Frêche sans l’investir. Ce sont deux membres du CSA qui restent discrètement salariés de France Télévisions. C’est la jeune Cécile Duflot, des Verts, qui fait croire qu’elle prend le train quand elle prend l’avion. Les exemples pullulent. La devise de la France, pendant longtemps, ce fut « Liberté-égalité-fraternité ». Maintenant, c’est « Pas vu, pas pris ! »

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