Le plaisir est dans la chasse…


Lourdes est une ville de miracles. Narbonne aussi.Depuis l’apparition de son nouveau maire, plus d’embouteillages, plus de papiers gras et de crottes de chiens. Même les commerçants du centre ville font paraît-il des affaires!Touchée par la grâce électorale, la rédaction locale du Midi Libre voit désormais tout en rose. Et son saint patron aux   » humeurs  » assassines  semble baigner désormais dans un silence contemplatif .Une conversion qui me fait presque regretter ses prêches d’antan, violents et intraitables, où s’affirmait néanmoins un vrai talent de plume. Il est vrai que le plaisir est dans la chasse. Pas dans la prise…

PS: Hier, une mauvaise manoeuvre et je découvre, honteux, sur mon blog, un brouillon d’article écrit à la « jetée »…

Les vrais mensonges du Nouvel Obs…

désinformationC’est en pensant à Alain Rollat que me vient l’idée de ce billet consacré à ce qu’il faut bien appeler non pas de la désinformation mais de l’information mensongère. De la grosse et bien molle. De celle qui vous colle aux semelles et qui semble à présent devenir le fond de pensée du Nouvel Observateur ( voir ci-dessus leTéléphone rouge du N°2271du 15 au 21 mai) .

Clémenceau encore!

 Le « J’accuse » de Patrick Weil, qui, comme son ami Valls, trouve en Clémenceau la personnalité politique historique à laquelle devrait se référer une gauche moderne et libérale. Il ne m’étonnerait pas que Sarko en fasse de même pour donner du courage à sa majorité… Parlons Net n°8 Patrick Weil par FranceInfo

La phrase qui tue!

 » A Pékin, Manaudou devra retrouver l’instinct de tueuse qui a fait sa marque de fabrique  » . Titre du Chat du Monde du 29.04.2008. Qui en dit plus que l’éditorial de ce même journal sur l’état de nos moeurs journalistiques. Bref, Manaudou est une marque et elle a été fabriquée pour tuer. Une prédatrice qui devra retrouver son désir de meurtres en séries et en finales pour gagner de l’or à Pékin.Une femme réduite à l’état de bête sauvage par un journaliste au stylo libidineux.Pardonne leur, Laure,ils ne savent plus ce qu’ils écrivent, ces chasseurs d’infos…

Il est interdit de ne pas interdire…

 

Pendant que des lycéens défilent derrière les banderoles des profs, des collégiens écrivent à leur inspecteur d’académie. Pour lui dire leur ras le bol de la violence. C’est Luc Bronner qui en rend compte dans le « Monde ». Extraits:

 » réagissez vite s’il vous plaît Mr l’Inspecteur », « Moi personnellement je ne peux plus travailler dans ces conditions et je vous informe que j’ai un avenir devant moi, que j’ai un brevet, un bac et un métier à obtenir »
. En haut à gauche de la feuille, Jenny (tous les prénoms ont été modifiés), 15 ans, élève de 3e au collège Jean-Moulin d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), a écrit son nom et sa classe, comme s’il s’agissait d’une rédaction. L’écriture est ronde, appliquée. La lettre adressée à « Monsieur l’inspecteur ». « Bonjour, commence-t-elle, j’ai l’honneur de m’adresser à vous pour vous faire part des conditions dans lesquelles nous, tous les élèves de ce collège, travaillions » Des élèves à l’intérieur et à l’extérieur du collège s’amusent à jetter des bouteilles remplies d’acide, des poubelles, des oeufs, des tomates… sur les élèves ». « Et encore ce n’est pas tout !, poursuit-elle. Nous ne sommes pas en sécurité ! Il y a des agressions physique et verbale. Dans ce collège, des élèves s’amusent à interrompre les cours d’autres élèves (…). D’autres sèchent leurs cours et trainent dans les couloirs, se mèttent à crié comme des sauvages. D’autres saute la grille. »…

Que proposent-ils ? Des profs en plus ! Non, plus de répression, plus de fermeté…

« Nayla, élève de 3e, suggère d’installer des caméras de vidéosurveillance « un peu partout dans le collège » afin de ne plus avoir peur dans les couloirs. « J’aimerais que il y a la police (à côté de l’entrée)« , explique un 4e. « Nous exigeons des grille fermé, des porte blindé et une tenue classe pour montrer une bonne image pour l’année prochaine dans le collège », écrivent Karim et Christophe.
Un 4e pense que « les éducateurs devrait être plus sévèr en vers les élèves ». Tous veulent des contrôles plus efficaces à l’entrée pour limiter les entrées intempestives d’adolescents extérieurs. Jenny a le dernier mot. Elle qui pense à son avenir, à son brevet, à son bac, sait ce qu’il faut. Deux mots en bas de sa feuille à gros carreaux, sans une rature, écrite d’un seul trait, d’un seul souffle : « Plus d’autorité ! »

Pendant ce temps, dans Télérama, on en finit pas de commémorer mai 1968, et Dany le Rouge est reçu par Nicolas à l’ Elysée…
 Quant à la rue, elle ne veut pas de réformesQue faire? dirait Vladimir…

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