Apolitisme?

Michel Moynier est un bon maire. Il est aussi, et depuis longtemps, mon ami. La rédaction locale du Midi libre, elle, le trouve plutôt mauvais. Et son patron ne cesse de fustiger sa gestion. Des herbes folles jusqu’aux crottes de chiens… De son pouvoir autoritaire jusqu’aux « amitiés »adressées ces jours ci au jeune candidat UMP au siège de député occupé par le socialiste ségolénien Jacques Bascou ( Midi Libre du Jeudi 17 mai ). Amitiés qui feraient ainsi tomber le masque de son « apolitisme » de façade. Tiens donc !  

Si je comprends bien l’auteur de cet article, Michel Moynier devrait  adresser à J. Bascou les mêmes éloges qu’à Michel Py. Le féliciter et le soutenir chaleureusement alors même que ses amis politiques à la Région et au Département lui ont fermé le robinet des subventions. User aussi de tous les moyens dont il dispose pour dire tout le bien qu’il pense de son jeune premier opposant socialiste à la mairie de Narbonne. Et, pourquoi pas, tant que nous y sommes, comme preuve indiscutable de son apolitisme, lui offrir,dès à présent, une place de premier adjoint au prochain conseil municipal… Vraiment, n’importe quoi !

Concédons quand même que ce terme d’apolitisme, jamais utilisé par Moynier, et toujours brandi par certains, est stupide. En effet, quand on gère une ville comme celle de Narbonne avec une majorité obtenue  au terme d’un combat contre Le Front National et feu la gauche plurielle, la neutralité politique n’à évidemment aucun sens. A l’inverse, la neutralité partisane, elle, peut, dans des circonstances particulières, comme celles de notre ville, se justifier. Surtout quand il s’agit d’œuvrer pour, et dans l’intérêt général, des narbonnais et que ne doivent compter, pour ce faire, que les talents et les compétences. D’où qu’ils viennent. Et sans marchandages, de quotas et de postes à distribuer au bénéfice de partis politiques estampillés.

M. Moynier devrait donc donner ce petit plaisir à P.N : envoyer l’expression «  le maire apolitique de Narbonne » à la trappe et lui substituer celle-ci, puisque la création de néologismes est à la mode : « le maire apartisan de Narbonne ». Après tout, Kouchner est bien chez Sarko. Et Allègre aussi. Qui dit que demain, Jacques… !?

En ce jour d’Ascension, il n’est pas interdit de croire aux miracles…

 

Sans commentaire!

Sans commentaire! Voir ma chronique précédente.

Une pensée cependant pour le patron des socialistes audois qui, depuis sa prise de pouvoir, ne cesse de se tromper.

On l’entend encore proclamer que Frêche serait le meilleur d’entre eux. Ce qui, entre parenthèses, sur le plan de l’analyse politique relative à la situation du P.S et de ses élites, surtout audoises, n’est pas faux: on connaît l’estime qu’il leur porte. Et que Ségo serait à 60%, au deuxième tour des présidentielles, en terres cathares… Aïe! Il en manque 9, de points… Une paille! Que dis-je? Une poutre…

Eléphants ou souris? suite…

Dans les ténèbres de l’hémisphère gauche de la jungle politique certains signes donnent à penser que la gent éléphantesque s’apprête à sortir de son douloureux sommeil électoral: un oeil mi-clos par ci,un imperceptible mouvement de trompe par là. Et toujours cette imprévisible souris qui court dans tous les sens et qui ronge, et qui griffe tout ce qui lui résiste encore: journalistes et sondeurs animaliers, cocottes centristes et pitbulls trotskistes. Gare! Dimanche soir nos pachydermes vont sortir dans la lumière.Groupés, ils sont très dangereux. Et leur coeur est solide… ( Voir la chronique précédente )

Un ciel sombre et bas.

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Comme chez l’homme, le macaque aurait 20 000 gènes répartis sur 42 chromosomes.
Comme chez le macaque, l’homme voit le monde à travers les grilles de son désespoir.
Mais, enfin, les hirondelles sont de retour.
Pour la première fois, ce matin, elles virevoltent au dessus des toits de Narbonne.
Nombreuses.
Dans un ciel sombre, et bas…
Une raison d’espérer.

Une obsédante névrose.

 

Cette campagne prend un drôle de tour. Enfin, drôle, si on veut. A droite, Sarko cite Jaurès. A gauche, Ségo chante la Marseillaise. Avant, les choses étaient plus simples. A la croix de Lorraine, au drapeau tricolore et à l’hymne national s’opposaient la rose, le drapeau rouge et l’Internationale. A présent, quand Nicolas promet un ministère de l’immigration et de l’identité nationale, Madame Royal se dit effrayée et se propose in petto de distribuer des drapeaux bleus blancs rouges à tous les français. Au final, tous les deux, comme tous les autres, à la notoire exception de F. Bayrou qui fait la campagne qu’aurait pu faire D.S.K, se rejoignent pour vilipender l’Europe, la banque centrale européenne, la mondialisation, et que sais-je encore, puisqu’il est définitivement entendu que les maux dont souffre ce pays sont imputables au monde entier et non à ceux et celles qui nous gouvernent depuis…si longtemps ! Signes manifestes d’une  vieille et glorieuse nation désemparée, bousculée dans ses repères par une ouverture au monde difficilement acceptée. Et qui vit sur l’idée que c’est aux autres peuples à s’adapter au modèle français et non l’inverse. Quand donc sortirons nous de cette obsédante névrose qui tord et déforme le meilleur de notre histoire et de ses acquis ?

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