Nous avions Bécassine, voilà Bécassin. Ségo la gaffe n’est plus la seule à nous régaler de ses bourdes. Jacquot vient d’entrer dans le bal. Comme un sumo dans la soupe. Il en tombe encore sur les diplomates. C’est quand même mieux que les deux ou trois bombinettes qu’il concèderait volontiers au sinistre régime iranien. Il doit s’enquiquiner à L’Elysée, les vœux sont finis ! Et tout ce petit monde autour de lui qui s’amuse. A celui qui sortira la plus grosse ! On comprend sa solitude et qu’il veuille marquer son territoire. A présent, c’est fait ! Il tient définitivement le pompon. Sur une jambe! Il faut le faire.Nos amis belges doivent bien se marrer…
Une mort. Cette nuit. Celle de l’abbé Pierre. La veille d’une semaine annoncée de grands froids. Une mort, si simple. Celle d’un homme qui nous tendait le miroir dans lequel flottent encore les tremblantes images de nos «grands sentiments». Une mort, enfin, qui met en lumière une parole publique ravagée par la surenchère et l’hypocrisie de nos sélectives indignations.
Homme lige : « qui a rendu à son seigneur un hommage l’engageant à une fidélité absolu. ». C’est la définition qu’en donne le Petit Robert et qui, d’après C.S.Di Scipio, dans l’Indépendant de dimanche, qualifierait le mieux E. Andrieu. Il le serait de Ségolène et de G. Frèche réunis, si je lis bien cette édifiante interview dans laquelle notre jeune élu audois précise aussi, fièrement, qu’il a « appelé les socialistes à faire preuve dans cette affaire de discernement et de soutien à G. Frèche… »
Martyr ou victime ? Prêt au sacrifice sur l’autel des intérêts supérieurs de sa candidate à la présidentielle ou victime de pharisiens politico-médiatique qui méprisent le peuple?
Le dernier acte du dramatique vaudeville fréchien se joue ces prochains jours et son héros principal se pose en agneau de Ségo et en victime de Faux-culs.
Malin en diable, il espère une rédemption pour la Pentecôte et l’Enfer pour ses assaillants.