Mélenchon, Besancenot, et d’autres, veulent que les luttes convergent pour faire tomber ce gouvernement, les voilà convergents avec Philippot, Boutin, Dupont-Aignan et une bonne floppée de LR, pour critiquer véhémentement les frappes, pourtant annoncées, en Syrie, sur des sites militaires où se fabriquent des armes chimiques.
Jeudi, à 18h30, j’étais à l’ouverture de la réunion du conseil municipal de ma bonne ville de Narbonne. Dans la salle ouverte au public, quatre personnes environ -– à l’exclusion des deux ou trois agents de la police municipale. Quand Didier Mouly, le maire, a demandé aux conseillers municipaux présents d’observer une minute de silence en hommage au colonel Arnaud Beltrame, le vide de cette grande « salle commune » m’est apparu soudain comme le symbole même d’un certain état, disons « spirituel », de notre société. Je sais que cette remarque peut surprendre certaines personnes, mais, en la circonstance, sans doute encore pris par l’émotion du sacrifice de celui qui désormais figure au rang de nos héros nationaux, c’est ainsi que « j’écoutais » ce moment solennel de silence. Moment vite suivi d’une courte déclaration de Didier Mouly, annonçant qu’il demandait à son adjointe, madame Rapinat, d’étudier sur quel « boulevard ou bâtiment public » inscrire désormais le nom d’Arnaud Beltrame. Initiative qu’impatiemment j’attendais…
Ce matin, 8h 30, marché de plein air, sur le parvis des Halles, fouillant l’étal de mon brocanteur à la recherche d’une éventuelle « pépite » littéraire. Vent glacial, personne alentour. Rien ! J’y retourne après trois pas faits à couvert dans l’allée centrale. Déserte ! Et je découvre, pourtant bien apparent, un Pierre Assouline : « Sigmaringen ». Neuf. Il n’a jamais été ouvert. Je le feuillette ! Juste après la page de garde, un ticket de caisse de la papeterie Pratx daté du 31 janvier 2014. Net à payer 21€ : « merci de votre visite ». Je lis les premières lignes du prologue :
La facile réélection de Vladimir Poutine n’a, bien évidemment, rien d’une surprise. Qui pouvait douter une seule seconde de sa confirmation à la direction du plus vaste pays du monde (17,09 millions de km².) Les plus hardis des commentateurs ne pariaient que sur un taux d’abstention record, pour pouvoir expliquer l’illégitimité de cette élection.
Robert Ménard exulte ! Après que l’A.S Béziers eut mis une « rouste » historique au RCNM, sur son propre terrain : 68 points ! voilà qu’il enregistre une nouvelle victoire symbolique retentissante, devant la Cour d’Appel de Paris – elle vient de le relaxer de sa condamnation en première instance pour incitation à la haine raciale. Et comme si la première humiliation sportive subie par les narbonnais ne suffisait pas à leur malheur, la journaliste de l’Indépendant commentant cet épisode judiciaire …, présente en photo la « trombine » du maire de Béziers… surmontée de l’écusson de la Ville de Narbonne. Une double peine en quelque sorte ! La seconde ajoutant au châtiment sportif de dimanche dernier la prise en otage de la conscience politique et morale des Narbonnais. La manipulation des images, sans pincettes, n’est pas sans risques. La preuve !