Promeneur de centre-ville, je me désole chaque jour du visage offert à ses visiteurs par des alignements de façades d’une laideur épouvantable. Je ne fais pas allusion ici à celles de certaines rues du quartier populaire de Bourg, encore moins à celles de Cité, pourtant plus bourgeoises, encore que!, mais à cette espèce d’immense panneau de murailles lépreuses vérolées par des fenêtres et des climatiseurs d’un autre âge, reliant l’Office du Tourisme à la rue des Marchands, côté canal. La face arrière du noble cours Jean Jaurès, me diront certains esprits économes, mais aussi l’entrée de ville des nombreux touristes, anglais surtout, qui traversent notre Cité au rythme lent de leurs embarcations, faut-il donc le leur rappeler.
Le 23 juin , c’est un post de mon amie Marie qui m’a alerté. Des nuages de moustiques ont envahi son jardin dans lequel, ce soir là, elle dînait. L’horreur! D’attaques sournoises en piqués foudroyants, ces affreux cousins de leurs compères suceurs n’ont cessé de la harceler. Ne disposant ni d’un lance-flammes, ni d’une combinaison de plongée, encore moins d’une citerne remplie de citronnelle, et après que son fils ai tenté en ultime recours, aussi vain que désespéré, la raquette de tennis, Marie a fini par se barricader à l’intérieur de sa maison. Pour, hélas, entendre de sinistres gazouillis annonciateurs d’une nuit quasi blanche et de lendemains au derme marqué d’inesthétiques boursouflures rosâtres. Cette douloureuse soirée, Marie n’est pas la seule à l’avoir vécue. Il semblerait que le phénomène affecte toute la région, et son littoral plus sauvagement.
Je viens de lire la critique de Philippe Dagen dans la Matinale du Monde de ce jour. Il nous présente l’œuvre de Mona Hatoum, dont certaines de ses « productions » sont exposées en ce moment même à Beaubourg. Obscur comme il convient quand rien ne peut être dit que de vagues clichés formant le capital intellectuel des amateurs de « performances » ; et inutile, notre critique, spécialiste de l’art contemporain et chroniqueur attitré du Monde, reproduisant dans ses « livraisons » toujours le même texte. Mais commode ! Il suffit en effet à qui veut parcourir toutes les FIAC du monde et en rapporter ses impressions pour les offrir à ses amis et voisins de bureaux. Un minimum de mots, trois références au surréalisme et à la « vision » forcément révolutionnaire des « créateurs » exposés, et le tour est joué. Voici un échantillon de sa prose lue ce matin:
En avril, Montpellier échouait, pour la troisième fois, à l’examen de l’Idex (l’Initiative d’excellence: Idex, est destinée à faire émerger en France des pôles pluridisciplinaires d’excellence d’enseignement supérieur et de recherche de rang mondial, l’État mettant près de 7 milliards d’euros pour les financer.) Une claque monumentale au moment même où Philippe Saurel et Damien Alary, notamment, ne cessaient et ne cessent encore de faire valoir l’excellence de Montpellier et un équitable partage des pouvoirs avec Toulouse. Toulouse qui, elle, a obtenu son Idex en 2012! En ce mois de juin, c’est la marque Sud de France, fierté de la Région Languedoc-Roussillon – elle candidatait pour l’obtention d’un « contrat de destination » richement doté en subventions – , qui vient, elle aussi, d’être sèchement recalée par l’État.
Partie 1. La Dépêche du Midi va prendre la contrôle de l’Indépendant et Midi Libre. Une situation future de « monopole surveillé » qui peut laisser sceptique ! Le prélèvement à la source annoncé par F. Hollande…une idée fiscale nouvelle… vieille de 80 ans. Une source un peu tarie.