Grosse colère de Maxime, ce matin. Mais quelle idée d’écouter RTL, ou n’importe quelle autre radio du service public, pendant la tranche horaire 7 heures-9 heures – les « matinales », . Qu’y entend-t-on, en effet -à l’exclusion cependant de celles de France-Culture -, sinon « des tonnes de sermons, à la pelle… qu’il est impératif de dépénaliser le cannabis. La drogue, ce n’est pas pire que le vin. Et d’ailleurs, le cannabis, comme chacun sait, n’est pas vraiment une drogue. C’est ainsi, et comble de l’hypocrisie, il faut légaliser pour en faire baisser la consommation. Puis vient l’immigration, évidemment, ces peuples d’Europe, racistes, xénophobes, arriérés, de droite comme de gauche, et ces politiques, même de gauche, qui n’osent plus assumer le dogme absolu sur les bienfaits de l’immigration. Et puis auparavant, il y avait eu le petit couplet sur Le Pen, en tenue de gala, robe longue bleue, à New York, sélectionnée par le Time parmi les 100 personnalités du monde les plus influentes du monde. Le matraquage médiatique s’accélère: banaliser, faire monter la droite radicale, celle du « détail », des « bienfaits de l’Occupation » et de « l’inégalité des races » , pour mieux diaboliser, étouffer, maudire les sujets qui préoccupent les peuples en particulier celui auquel tout le monde pense en ce moment. Venait ensuite l’interview de M. Kouchner sur l’immigration, brillant ministre des affaires étrangère de 2007 à 2010. Trop, c’est trop, cette fois, j’ai coupé mon poste. »
À entendre, et lire, les Saurel, Alary et Rossignol se lamenter et contester la promotion – et ses conséquences exclusivement négatives – de Toulouse, par l’État, au statut de capitale régionale de la future Grande Région, la moutarde me monte au nez . Qui, dès lors qu’était soutenu, par le premier, cette réforme de la carte des régions et, par les deux autres, enfin admise la volonté du législateur de la réaliser en décembre prochain, pouvait douter une seule seconde qu’il pourrait en être autrement, et ce au profit de Montpellier. Personne, sauf à prendre les électeurs, que nous sommes encore, pour de parfaits imbéciles.
Oui, je l’ai fait! Je l’ai lue la lettre de la ministre aux enseignants des collèges. Quel jargon! Évidemment, elle n’est pas de sa plume. Mais quand même! Comment peut-on laisser passer un texte aussi mal foutu et truffé d’euphémismes? Comment demander ensuite aux principaux et enseignants de collèges d’améliorer les capacités d’expressions écrites et orales de leurs élèves? Lourd et confus, on pourrait déjà éliminer la moitié de ses signes sans que son sens en soit altéré. Et que dire de cette novlangue tirée du charabia de l’industrie de la communication et des techniques du marketing? J’ai connu un temps où un Directeur de l’ENA, alerté par le « corps préfectoral » du lamentable « niveau » en français ( grammaire et orthographe ) des stagiaires de la prestigieuse école envoyés dans les préfectures, avait introduit dans le cursus de son établissement l’apprentissage élémentaire de notre langue commune. À l’évidence, les « énarques » qui peuplent les cabinets ministériels devraient retourner à l’école. Leurs ministres aussi…
Étonnamment, l’ouverture, si j’ose dire, d’Éropolis, dans ma provinciale petite cité audoise, bien sage habituellement pourtant, du moins je le croyais naïvement jusqu’ici, coïncide avec le retour des martinets. L’an dernier, c’était le Lundi de Pâques qu’ils criaient dans un ciel Narbonnais sombre et bas. Les martinets, les oiseaux, pas d’autochtones érotomanes excités par des volées de petits fouets. Toujours est-il que, dans ce salon printanier, sont proposées, par des hôtesses bien carrossées, de puissantes montées de sève. À la carte, dans des chambres aux fantasmes « avec une ou deux filles , avec ou sans sextoy », nous dit-on. Tout cela mêlé au Parc des Expositions, évidemment! J’imagine d’ici Jacques Bascou, le propriétaire des lieux, en maître des cérémonies tout de cuir vêtu , une paire de ciseau dans une main, un fouet dans l’autre, l’inaugurer cette foire du sexe; j’entends aussi ses « rugissements » de plaisir à présenter ce nouveau concept de Narbonne-Sexopole comme l’indiscutable preuve de l’attractivité de Narbonne et de la (les!) Narbonnaise (s!). Pendant ce temps d’intense dépense d’énergie libidineuse, Didier Mouly, chut, chut! jaloux, très ! intrigue et serait prêt à « se déshabiller » m’apprend la rumeur publique, mesquine et sans doute intéressée , pour récupérer, aux forceps, le traditionnel « salon du mariage », afin de l’installer chez lui, si je puis dire, au Palais du Travail. Un site, austère et froid, sans chambres, cabines, sextoy ni martinets… Quoique! Sait-on jamais…
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
Premier dimanche de Hanouka.Sydney. Une plage.Plus d’un millier de Juifs réunis pour allumer la première bougie.La lumière. Les chants. Les enfants. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime […]
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]