L’Etat islamique a mis en ligne hier une vidéo montrant la décapitation d’au moins une dizaine de chrétiens égyptiens enlevés en Libye.
Une vingtaine d’hommes en combinaison orange, agenouillés et alignés sur une plage. Une légende, indique: « les partisans de la croix, les fidèles de l’église égyptienne hostile».
Comme Maxime Tandonnet, moi aussi : « j‘ai cherché en vain une déclaration, une allusion d’un dirigeant européen à l’abominable tuerie de samedi dernier, au sang des martyrs versé sur le sable libyen. Je n’ai rien trouvé. Face à un génocide, un meurtre de masse pour l’appartenance à une ethnie, une religion, le silence le plus total pèse sur le monde occidental. »
Robert Ménard assume totalement sa campagne d’affichage provocatrice à Béziers sur la police municipale désormais armée.
Comme à son habitude, il ne vise, si je puis dire, qu’une cible: les médias nationaux, afin, comme cela s’expose dans cet univers, faire le « buzz », « saturer l’espace médiatique ». Exister, quoi! et, sa position de tir une fois conquise, « rafaler » ses messages symboliques et politiques.
Dans un précédent billet, j’avais soulevé les « cartes » financières de ces TER à 1 euro lancés à grande vitesse en ce début d’année électorale par la provisoire Région Languedoc-Roussillon, à l’initiative de son régent Damien Alary, pour en montrer le coût pour les contribuables, les dysfonctionnements du site de réservation en ligne et la rareté des billets disponibles sur un très petit nombre de lignes.
Ainsi donc, il faudrait observer en silence. Suivre le procès dit du « Carlton » dans lequel une poignée de notables de Lille et une star politique sont accusés de proxénétisme aggravé, et ne rien dire. Sous peine, en émettant le plus léger froncement de sourcil, d’être accusé de vouloir instaurer un ordre moral à la manière du sombre Savonarole (ci-contre). Il faudrait de surcroit – on m’y a enjoint sur Twitter – prendre la défense de« l’homme à terre », autrement dit de DSK. Relayer l’hypothèse du possible complot. S’abstenir surtout à tout prix de juger le comportement sexuel de l’intéressé et de ses si gentils petits camarades. Ceux qui parlent au choix pour évoquer les femmes, de « négresses », de « dossiers » ou de « grosses ». Parce que voyez-vous le cul aujourd’hui, c’est un peu comme le culte hier, un truc sacré, intouchable, non pas une liberté mais La liberté fondamentale, la plus noble conquête de l’ homme occidental qui a déjà tout dompté et aborde le combat suprême : embrasser sa sexualité sans plus ni peur ni honte. Contre cet objectif si fabuleux, aucun obstacle ne sera toléré. A l’exception, parce qu’elles sont trop visionnaires pour être réellement comprises, des réflexions désespérées de Houellebecq ou, plus récemment, de l’inclassable et troublant auteur de la Fleur du capital.
Le 19 janvier dernier, au lendemain des attentats de Paris et au lendemain de la marche historique à laquelle le président avait convié une cinquantaine de chefs d’Etat, François Hollande enregistrait un bond de popularité historique, se hissant à 40% de bonnes opinions.
Un peu moins d’un mois plus tard, dans une enquête Odexa pour Le Parisien – Aujourd’hui-en-France, plus de deux tiers des Français, 65%, assurent avoir une mauvaise opinion de François Hollande – 67% le qualifient même de mauvais président. Et, plus surprenant, il fait regretter son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, pour 56% d’entre eux. 56%!
Ces 65% font les titres et le buzz, même si dans les commentaires de ce sondages, il est noté que: « De manière générale, il (François Hollande) parvient malgré tout à convaincre les Français que son positionnement politique est équilibré. 39% des Français le jugent politiquement «juste comme il faut, ni trop à gauche,ni trop à droite», 37% le trouvent «pas assez à gauche» et 23% «trop à gauche».
Autre sondage, dans le JDDde ce dimanche, 39% des sympathisants UMP souhaitent la candidature de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2017, contre 65% en septembre dernier. Une chute de 26 points en cinq mois que constate un sondage BVA-Orange-iTélé publié samedi.