Les députés ont adopté l’article du projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui prévoit d’harmoniser à la hausse les taux de prélèvement sociaux à 15,5 % pour les contrats d’assurance-vie multi-supports, les PEA et les PEL. Une mesure qui va coûter 600 millions d’euros aux épargnants français. Une mesure qui ne touche pas les plus « riches » , leurs conseillers fiscaux leur en proposant de plus rémunératrices et de moins risquées, fiscalement parlant; et qui n’épargne pas , si je puis dire, les plus pauvres, qui ne paient pourtant pas d’impôts, comme les gros contingents de la classe moyenne, qui en paient déjà trop. C’est ce que ce gouvernement appelle une oeuvre de justice sociale ! L’argument, à tort avancé, est que les français épargneraient beaucoup trop alors qu’ils feraient mieux de consommer ou d’investir afin de relancer la croissance. Une grossière erreur de diagnostic : ce taux d’épargne des français s’expliquant surtout , en effet, par le souci de nos concitoyens de pouvoir répondre aux aléas du marché du travail, des fins de parcours professionnels, des incertitudes pesant sur nos systèmes de protection sociale, des transferts intergénérationnels ( l’épargne des grands parents vers les parents et leurs enfants…) etc… Et enfin par un manque de confiance total dans la parole politique et celle de nos gouvernants; certainement le plus grave dans la conjoncture présente. Car avec cette dernière mesure affectée d’un effet rétroactif, qu’est il dit aux français sinon que ce pays ne pouvait connaître de stabilité fiscale et que tout gouvernement pouvait revenir sur les mesures prises par le précédent, de l’opposition. Après ça , on s’étonne que les épargnants, les contribuables et les entreprises soient au bord de ce que certains annoncent déjà comme une jacquerie fiscale. C’est le contraire en effet qui serait étonnant !
L’axe Elysée/Matignon/Le Monde tente d’allumer désespérément des contre feux afin de noyer l’incendie politique provoqué par la catastrophique gestion Hollandienne de l’expulsion de la famille Dibrani. Mais la recette anti-américaine classiquement proposée au « peuple de gauche » pour lier toutes ses composantes ne prend plus. Elle file! De « l’espionnage » dont nous ferions l’objet (j’en tremble quand j’ouvre mon ordinateur ou téléphone à mon petit fils) dont ce journal en fait sa » Une « et Fabius un coup de sang, tout le monde s’en moque . Obama le premier ! Qui se marre en nous rappelant que ce n’était un secret pour personne, qu’il allait continuer et que venant de « l’un des plus grands bastions de l’espionnage au monde » il n’en avait finalement rien à cirer.
Monsieur Dibrani est un homme intelligent au comportement rationnel. Après son expulsion et celle de sa famille , du haut de son autorité morale par Valls et Hollande acquise, du Kosovo, en compagnie de tous les correspondants de la planète médiatique française rassemblés autour de sa » maison d’accueil « , il nous expose insolemment les raisons qui l’amèneront à revenir un jour » par tous les moyens » en France. Et de nous expliquer que la scolarité de Léonarda n’était pas une fin en soi mais une garantie à peu près assurée de régularisation, pour finir par ajouter, en parfait agent économique bien informé, qu’après une étude de marché fondée sur des critères fort simples: conditions de régularisation, niveaux des prestations sociales etc… la France était le pays le plus attractif, et qu’il fallait donc qu’il s’y installe en compagnie de ses proches. Raisonnement libéral impeccable et d’une parfaite orthodoxie qu’on ne saurait lui reprocher. A investir » sa vie familiale » , autant le faire en effet dans un environnement social et politique le plus favorable possible. Un environnement , de plus, anesthésié au plan moral par un procès systématique en racisme que lui imposent ses propres élites intellectuelles. Ce qu’à parfaitement compris et assimilé Monsieur Dibrani qui , par la voix de sa fille, nous dit « ne pas accepter notre retour en France, c’est du racisme ». On a pas fini d’entendre parler de cette famille…