Si la mégalomanie s’exprime, dans les cas les plus aigus, par une surestimation de soi qui amène les personnes atteintes de ce travers caractériel à s’attribuer des actions prestigieuses, des dons exceptionnels, dans ses aspects les plus doux, si je puis dire, elle peut néanmoins, aussi, soutenir ou augmenter l’estime de soi de certaines personnes.
Jeudi, 17h20. C’est l’heure à laquelle Mila et moi longeons le boulevard qui nous sépare du Palais du Travail. Comme tous les jeudis, nous nous rendons à son studio de danse. D’habitude, seuls des collégiens en grappes occupent les escaliers et le parvis de ce bâtiment public de style « moderne » : ils attendent leurs bus.
Madame Foresti vomit Polanski, mais ne crache pas sur 130 000€ pour, aux César, bassement le « tuer » : « Atchoum , Roman ! Petit, veule, violeur, blanc et riche ! » Vil et facile. Violence d’artiste.
Toute une page, la 7, dans le Midi Libre de ce dimanche, dans la rubrique « Municipales », avec ce titre en gros et gras : « Ce que pensent les candidats des projets de l’usine Orano-Malvési ». Et le rédacteur de cet article de nous rendre compte de la manifestation d’hier – où était présente toute la galaxie anti-nucléaire de la région, masquée ou pas – et des réponses apportées par les candidats aux municipales aux deux questions posées par le Président de l’Association « Transparence des canaux de la narbonnaise ».
Surpris et agacé par la place accordée par, et dans, l’Indépendant à cet olibrius venu de nulle part dont je tairai le nom, et qui, dans les pages de ce journal, décline benoîtement un programme municipal et des projets absurdes. Une faculté de médecine, un Rungis à ciel ouvert, 10 000 emplois, 5000 étudiant…