Sur le chemin des Halles, ce matin, – j’allais faire mes courses – , deux de mes amis m’ont gentiment interpellé. Ils buvaient un café à la terrasse du « Centaurée » ; et m’ont proposé d’en boire un avec eux. J’ai aussitôt accepté.
Devant chez moi, un gros chantier de rénovation urbaine : réfection et embellissement des trottoirs, chaussées et places du quartier délimité par précisément la place des Quatre Fontaines, l’ancienne Place au Blé et la rue des Trois Pigeons. Depuis quelques jours, et pendant encore quelques semaines, ces voies de circulations, ces espaces d’agréments et de stationnement ne sont plus.
Des hommes et des femmes qui défilent sur une avenue, dans la nuit, flambeaux tendus vers le ciel. Au premier plan, certains portent des gilets marqués du sigle de la CGT. Deux d’entre eux, portent des piques au bout desquelles sont plantées des têtes à l’effigie d’Emmanuel Macron.
Et si Bertrand Malquier n’était plus candidat à la présidence du Grand Narbonne ? La question est rhétorique, évidemment, et la phrase faussement interrogative. Bertrand Malquier n’est donc plus candidat à la présidence du Grand Narbonne.
Extraits de l’analyse de Dominique SCHNAPPER, publiée dans la revue en ligne TELOS. L’intégralité de texte est (ici)
«Dans la démocratie, où tous les postes et les statuts sont en principe ouverts à tous, les individus ne cessent de se mesurer et de se comparer les uns aux autres. Comme l’a écrit mon collègue Danielo Martucelli, la jalousie est l’expression pervertie de l’égalité. Les sociétés démocratiques, on le sait depuis Tocqueville et on l’observe tous les jours, nourrissent la passion de l’égalité. Et la jalousie, quand elle devient féroce, se transforme aisément en haine.