Le ton et les thèmes de campagne de Marine le Pen me rappellent ceux d’une époque où convergeaient, venant d’une certaine gauche et d’une certaine droite, une critique sans concessions du libéralisme économique et politique, la promotion d’une économie administrée et planifiée, un anti-américanisme de principe, une glorification patriotique délirante, la peur de l’ouverture au monde… Et nos éditorialistes, commentateurs et dirigeants de partis, dans ce climat, me donnent l’impression d’être devenus sourds et aveugles ; ou, plus grave, incultes, au point d’ignorer d’où ils viennent.
Je passe en revue le flux de l’actualité politique française sur mes comptes Facebook, Twitter et mes favoris de la presse nationale et régionale. Autant l’avouer tout de suite : je ne m’arrête sur aucun des « posts », articles et analyses qui y sont consacrés, ou rarement, selon qui les signe. Je zappe aussi les «grandes émissions politiques» , à la télé ou à la radio. Je n’ai pas lu le livre-programme de Fillon, ni les propositions pour la France et les Français de Marine Le Pen, celles de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, comme celles qui sont à venir des autres candidats de gauche, de droiteou du centre.
Christine Breyton, l’ancienne secrétaire de la section Ps de Narbonne, vient de déclarer publiquement, par voie de presse, qu’elle se mettait, elle aussi « En Marche » avec Emmanuel Macron. Un évènement à la petite échelle de ma modeste cité, qui toutefois se veut grande, certes, mais qui témoigne du trouble et des tensions qui affectent ce parti un peu partout en France, depuis l’abdication de Hollande et la défaite de Valls à « la primaire de la petite gauche ».
Le croquis de la semaine de Denis Carrière : « Nuages toxiques à Carcassonne, le vent disperse la pollution. Le préfet, J.M Sabathé et le maire, G.Larrat respirent !! «
Vous pouvez agrandir l’image en cliquant dessus. Tous les croquis et caricatures de Denis sont disponibles en cliquant sur Denis Carrière, en rouge, en haut et à gauche.
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César, pas Jules, mais Jean-Paul, administre, en adjoint de Mouly, pas le père, mais son fils, la « petite enfance » de Narbonne, notamment. Un nom illustre, pour une ville qui fut la prospère – et la première – colonie romaine fondée ex nihilo, hors d’Italie, avant que le Jules en question ne vienne fourrer son nez dans les affaires gauloises.