Le piège de la primaire du PS n’est-il pas en train de se refermer sur Manuel Valls ? Dès lors que François Hollande renonçait à la présidentielle, il lui était quasiment impossible de ne pas candidater. Mais, ce faisant, il s’obligeait à « gauchir » sa ligne politique pour se placer au centre de gravité du PS et de l’électorat socialiste traditionnel.
Qui ne connaîtPatrick Nappez, à Narbonne précisément, où il a dirigé, entre septembre 2001 et juin 2008, la rédaction du Midi Libre. Sa haute taille, son profil aux traits acérés et son petit catogan étaient craints aussitôt qu’aperçus dans les conférences de presse données par les notables du petit « mundillo » narbonnais.
La primaire de la Belle Alliance Populaire est en train de virer au suicide collectif du PS, d’abord, et de ses satellites, ensuite. Des sacs de farine tombent sur les compétiteurs tous les matins.
C’est le Fart West dans la Salanque et les Corbières. La fusion de ces deux communautés de communes, pourtant au départ souhaitée par chacune des parties, est à présent plutôt proche, à l’échelle de ce petit territoire à cheval sur les P.O et l’Aude, de la fission nucléaire.
Manuel Valls, hier, était en campagne, celle des primaires de la « petite gauche », dans le département de l’Aude. Je l’ai aperçu, en me hissant sur la pointe des pieds, au milieu d’un petit attroupement d’élus et de militants du PS formé devant la terrasse le « Macar », sur les Barques de Cité. La première pensée qui vintà mon esprit le fut pour m’étonner – je sais, c’est trivial et vraiment hors de propos, mais je me dois d’être sincère – la petite taille de notre ex-Premier ministre ; Catherine Bossis à ses côtés paraissait bien grande !