Contre-Regards

par Michel SANTO

L’année de la triche.

Afficher l'image en taille réelleBernard Lecomte ne m’en voudra pas, je l’espère, de reprendre le titre et le texte de son savoureux billet:  
L’année 2009 restera, en France, l’année de la triche. C’est Martine Aubry qui doit son poste de première secrétaire du PS à des manipulations frauduleuses. C’est Nicolas Sarkozy qui a empêché d’enquêter sur le commerce des sondages à l’Elysée. C’est l’équipe de France de foot qui participera au Mondial grâce à une main de Thierry Henry. C’est le Parti socialiste qui a réussi à soutenir l’infréquentable Georges Frêche sans l’investir. Ce sont deux membres du CSA qui restent discrètement salariés de France Télévisions. C’est la jeune Cécile Duflot, des Verts, qui fait croire qu’elle prend le train quand elle prend l’avion. Les exemples pullulent. La devise de la France, pendant longtemps, ce fut « Liberté-égalité-fraternité ». Maintenant, c’est « Pas vu, pas pris ! »

Chronique de Narbonne: Les terrasses de la discorde.

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Tiens, à propos des «rejets de CO2» : «D’après un calcul réalisé hier par Jean-Marc Jancovici, fondateur du cabinet de conseil Carbone 4, le bilan carbone d’une terrasse équipée de quatre braseros au gaz, allumés à pleine puissance pendant huit heures, est équivalent à celui d’un trajet de 350 km en voiture.» . Ce qui fait dire à Jean-Marc Brûlé, secrétaire national des Verts aux élections : «À l’heure de la lutte contre les gaz à effet de serre, ce chauffage de l’air libre constitue le comble de l’absurdité». Une absurdité d’autant plus manifeste qu’elles constituent aussi, ces terrasses,  un «piège» à fumeurs convulsifs.

Le temps change.

Je ne sais pas vous, mais moi, Copenhague, ras le bol ! Quant à  nos présentatrices météo et leurs « bilans CO2 » à vous pendre à la première éolienne venue, c’est bien simple, je ne peux plus les voir en peinture. Surtout verte ! Parce qu’elles en rajoutent les perverses. Tous les soirs ou presque avec leurs « c’est bon pour la planète » à vous faire passer des nuits blanches en compagnies d’ours polaires à l’agonie et d’esquimaudes en bikinis. Car la mer monte, les banquises «  fuitent » et les glaciers fondent, nous serinent-elles sur un ton d’outre tombe. Avec des chiffres et des courbes à l’appuie auxquels personne ne comprend rien et  qui vous plongent dans une forme d’idiotie animale habituellement constatée chez le militant en campagne. Qu’il soit vert, rouge, rose ou bleu !  C’était pourtant bien, avant, la météo ! Un moment de fraîcheur juste après des journaux pas du tout rigolos où on commentait la ligne de Catherine ou la robe d’Isabelle. Enfin ! la robe… Un prologue délicieux à de douces soirées. Qui réchauffaient les coeurs avant qu’advienne le GIEC et que change le temps. Ah! pourvu qu’il nous revienne…

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