À Orlando, un Américain d’origine afghane de 29 ans, Omar Mateen, a pu commettre un assassinat politique massif visant la communauté homosexuelle. Lors de son carnage, il a prêté, en effet, allégeance à l’organisation État islamique (EI) et fait référence aux frères Tsarnaïev, auteurs des attentats de Boston, en 2013, selon le porte-parole de la police de l’État du Massachusetts.
Valls qui prend parti, au nom de la « laïcité », pour le camp de ceux qui veulent la destitution de Jean-Louis Bianco de la présidence de l’Observatoire de la laïcité, au motif qu’il aurait signé des appels « y compris pour condamner le terrorisme », aux côtés d’organisations qui participent à un « climat nauséabond », et l’affrontement prend une dimension explosive dans les médias, en général, et dans le champ politique, en particulier, qui ouvre une nouvelle ligne de fracture, au seinmême de la gauche.La réponse de monsieur Bianco ne s’est pas faite attendre, reprochant au premier ministre d’être allé un peu vite dans son souci d’affirmer « ses valeurs républicaines ». En réalité dans ce vrai-faux débat, s’affrontent deux conceptions opposées et asymétriques de la laïcité.
D’ici quelques années, verra-t-on des bus décharger leur horde de touristes, appareils photo autour du cou, devant le Bataclan ou les anciens locaux de Charlie Hebdo ? Au Rwanda, à Dallas, à Tchernobyl, et bien sûr à Auschwitz, c’est déjà le cas. Ce tourisme ni vraiment mémoriel, ni totalement macabre est admirablement décrit dans ce reportage de Philippe Pujol publié par le site suisse d’information et longs formats Sept.info en septembre 2015.
Denis Carrière est un dangereux activiste. Ses cibles? Stratégiques: des scènes de la vie courante, notamment dans les emblématiques Halles de Narbonne. Ses armes? Redoutables: un carnet et des feutres. Son but? Satanique: saisir l’âme si singulière de cette belle cathédrale profane. Ce qu’il fait, pacifiquement, depuis plusieurs années! Et sans que jamais personne ne lui ait fait la moindre remarque, jusqu’à ce fatidique vendredi 8 janvier où deux individus, un agent de sécurité et un employé municipal, lui ont demandé s’il possédait une autorisation du « Château » pour oser dessiner ainsi, librement.
Pour le politologue Bruno Tertrais, nos interventions militaires ne sont pas la cause du terrorisme; et la situation au Mali, en Libye et en Syrie aurait été pire si nous n’étions pas intervenus.
Depuis le vendredi noir du 13 novembre, une petite musique se fait entendre : nous serions en partie responsables, car ce sont nos interventions militaires qui suscitent, au Moyen-Orient, réactions violentes et in fine actes de terrorisme. Est-ce vrai ?
La France a été frappée à de multiples reprises par le terrorisme moyen-oriental sans intervention dans les pays concernés : actes d’origine palestinienne dans les années 1970, iranienne dans les années 1980, algérienne dans les années 1990… Les djihadistes n’ont pas attendu le 11-Septembre : souvenons-nous du projet déjoué d’attentat contre le marché de Noël à Strasbourg en décembre 2000. Dans l’autre sens, l’équation est tout aussi erronée. A-t-on vu les Irakiens détester l’Europe après la guerre du Golfe ? Les Serbes nous poursuivre de leur vindicte après le Kosovo ? Les attentats se multiplier à cause de notre intervention en Libye ?