Toute une page, la 7, dans le Midi Libre de ce dimanche, dans la rubrique « Municipales », avec ce titre en gros et gras : « Ce que pensent les candidats des projets de l’usine Orano-Malvési ». Et le rédacteur de cet article de nous rendre compte de la manifestation d’hier – où était présente toute la galaxie anti-nucléaire de la région, masquée ou pas – et des réponses apportées par les candidats aux municipales aux deux questions posées par le Président de l’Association « Transparence des canaux de la narbonnaise ».
Jean François Daraud est la tête de file du Rassemblement National aux élections municipales. Loin du profil moyen des candidats de ce parti, le personnage brouille incontestablement les clichés habituels les concernant, du genre « fasciste embusqué » ! Si on devait le distinguer, on dirait qu’il fait de la politique plus à la façon d’un Jean-Marie Bigart (le comique) qu’à celle de ses voisins et amis, Ménard et Aliot.
Je ne vais pas commenter ici le résultat du premier tour des législatives sur la deuxième circonscription de l’Aude. Dans un billet récent, je prédisais un possible duel Pérea-Daraud, mais pas dans cet ordre d’arrivée avec le jeune maire de Villedaigne, candidat de LREM, largement en tête au soir du premier tour.
Jean-François Daraud entouré de Laure-Emmanuelle Philippe, Gilbert Collard, Louis Aliot et Christophe Barthès. PHOTO/Narbonne christophe barreau
Jean-François Daraud est connu comme le Carcassonnais le plus malchanceux de l’histoire de la « Pédale ». Sa passion est le vélo. À son actif,35 accidents, 40 fractures, 6 mois de paralysie, 3 comas et 1095 jours de plâtre. Il a même « faillit y rester » après avoir avalé la tétine d’un bidon emprunté à un autre coureur.