Je passe en revue le flux de l’actualité politique française sur mes comptes Facebook, Twitter et mes favoris de la presse nationale et régionale. Autant l’avouer tout de suite : je ne m’arrête sur aucun des « posts », articles et analyses qui y sont consacrés, ou rarement, selon qui les signe. Je zappe aussi les «grandes émissions politiques» , à la télé ou à la radio. Je n’ai pas lu le livre-programme de Fillon, ni les propositions pour la France et les Français de Marine Le Pen, celles de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, comme celles qui sont à venir des autres candidats de gauche, de droiteou du centre.
C’est l’excellent article de Nathalie : «Y a-t-il un un mystère Hollande?» qui m’a incité à revenir sur ce grand moment de télévision, et de communication ratée, que fut la diffusion, lundi, du film d’Yves Jeuland. Un documentaire censé, du point de vue de l’Élysée, nous présenter un François Hollande, modeste, calme et déterminé. À l’écoute des français. L’image inversée de son prédécesseur : «C’est vrai que je suis aussi un peu dans une coquille, une carapace et que peu de gens savent vraiment qui je suis. »
Artisan au «Grenier à Pain» 38 rue des Abbesses dans le 18e arrondissement de Paris, Djibril Bodian a été élu ce jeudi « meilleure baguette de Paris » … Outre la notoriété, Djibril Bodian remporte un prix de 4 000 euros et le prestige de devenir pendant un an le fournisseur officiel de l’Elysée. Il faut dire que sa baguette s’est distinguée parmi celles de 230 autres artisans-boulangers venus concourir jeudi à la Chambre Professionnelle des Artisans Boulangers-Pâtissier, dans le splendide hôtel particulier du 7 quai d’Anjou (4e).
Les «frondeurs» ont donc pris l’apéritif à L’Elysée, et, avec le président, se seraient rabibochés. Visiblement, sur nos écrans, très contents, d’avoir levé le «verre de l’amitié» et avalé des cacahuètes avec François Hollande. Alors même que le président avait déclaré, un peu plus tôt, dans un hebdo économique étiqueté libéral (horreur!), qu’il n’allait pas changer de ligne, ni de premier ministre.
J’ai regardé et écouté le président Hollande devant mon écran de télévision adresser ses voeux aux français. Je ne l’avais pas fait l’an dernier, et n’avais pas l’intention de le faire non plus mercredi dernier. Ce rituel républicain fortement teinté de couleurs monarchistes, en effet,m’ennuie profondément. Mais la circonstance domestique dans laquelle je me trouvais – je ne vous en donnerais pas les détails – m’obligeais à le suivre, même si ce fut, je le reconnais, fort distraitement.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]