Il « s’en passe de bien belles et de bien bonnes » dans mon ancienne Région Languedoc-Roussillon ! On me pardonnera cet aveu, mais plus je m’éloigne, en pensée, de Carcassonne, et plus décroit mon attention à la vie politique occitanienne. Toulouse est une « capitale » pleine de charme, certes, mais je n’y « mets jamais les pieds », tandis qu’il me plaît d’aller régulièrement à Montpellier.
Pour commémorer le cinquième anniversaire de la mort de George Frêche, le Midi Libre n’y est pas allé, si je puis dire, de main-morte. Entretien de Claude Cougnenc, son fidèle collaborateur, président de « George Frêche l’Association », avec Manuel Cudel, reportages, diaporama, témoignages, un « Macarel! » de Philippe Palat… Une panthéonisation journalistique en pleine campagne des régionales qui ne manque pas de sens politique. Le premier étant de révéler, en contrepoint, la faible stature politique des prétendants à la présidence de la future grande région. Et ce quoique l’on pense de la personnalité de l’ancien maire de Montpellier et président de la Région Languedoc-Roussillon, de son bilan et de ses options idéologiques.
C’est l’excellent article de Nathalie : «Y a-t-il un un mystère Hollande?» qui m’a incité à revenir sur ce grand moment de télévision, et de communication ratée, que fut la diffusion, lundi, du film d’Yves Jeuland. Un documentaire censé, du point de vue de l’Élysée, nous présenter un François Hollande, modeste, calme et déterminé. À l’écoute des français. L’image inversée de son prédécesseur : «C’est vrai que je suis aussi un peu dans une coquille, une carapace et que peu de gens savent vraiment qui je suis. »
Un lecteur du Midi Libre s’indigne duprojet de Musée régional de Narbonne antique (Muréna), conçu par l’architecte britannique Norman Foster. «Où est l’esprit visionnaire de Georges Frêche dans ce choix calamiteux?», s’étrangle-t-il! Calamiteux ! Bigre ! Je le trouve très beau, moi, au contraire. Elégant, sobre, d’une grande simplicité de lignes, il me fait penser au Carré d’Art de Nîmes.
Autrefois, à sa cour, le Roi Soleil avait mis en place la politesse et la retenue. Aujourd’hui, celle du Languedoc-Roussillon voit béatement son Président pratiquer la violence verbale à répétition. Et cette » petite noblesse » composée d’ élus proches et proches « technos », journalistes, intellectuels, d’imiter le miroir transcendental Montpelliérain. Ou de se taire, pour les plus courageux ! C’est ainsi qu’hier, dans la petite République de Narbonne, un essaim de dames, par ailleurs si pleines de civilités et de vertus, butinaient, en la compagnie d’ admiratifs Messieurs, le nectar Frêchien. Oubliées, les injures machistes de la veille ? Non, plus grave, justifiées par ces victimes consentantes d’unmaître manipulateur.Cet « attracteur étrange » fait d’intelligence et de mépris dans lequel se noient les peurs et les désirs des notables. Cet acteur caricatural d’une guerre civile à bas bruit où l’insulte fait figure de principe moral.
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]