Les « beautés » de la communication institutionnelle ne me laisseront décidémentjamais insensible tant son dédain de la « langue » y confirme celui de la vérité. Ainsi le dernier « placard » publicitaire du Grand Narbonne sur lequel on peut lire qu’une intention de faire (des grands projets) construisait un territoire (une surface de terre qui présente une certaine unité).
Amusante la réaction enthousiaste des responsables et militants socialistes locaux à l’annonce de la création d’une prison dans la Narbonnaise. Une initiative qui , en d’autre temps pas très lointains, aurait été en effet condamnée au motif de sa nature « exclusivement répressive, d’enfermement… » etc… etc… ; et de son orientation si manifestement contraire à des principes politiques et philosophiques qu’incarnaient encore récemment madame Taubira : prévention, « emprisonnement » hors les murs etc… etc…
Voilà qui risque de rebattre les cartes du schéma départemental de coopération intercommunale du département approuvé par le préfet de l’Aude au mois de mars dernier. La fusion des communautés de communes « Corbières » (Aude) et « Salanque Méditerranée » (P-O) en faisait partie, mais, coup de théâtre, les élus de la Salanque , soutenus par la présidente du Conseil Départemental, désormais semblent n’en plus vouloir.
Si je n’avais rien écrit sur la rentrée politique de Didier Mouly, on aurait pu, à raison, penser que son interview donnée au Midi Libre du 7 septembre m’était indifférente. À la vérité, ayant toutefois fait l’effort de la lire, je dois confesser que ce genre de prose, outre qu’elle ne m’a rien appris que je ne sache déjà des projets de notre maire et des débats politiques du petit « mundillo » local, finit toujours par me faire regretter les quelques secondes consacrées à sa lecture.
Voilà un article de l’Indépendant¹ sur le Château de Céleyran qui tombe à pic. C’était le sujet de conversation, et de débat, avec Jean Pierre, lors d’un déjeuner chez un de nos amis communs, vendredi dernier. Je lui rappelais ma critique de l’époque ² quand Georges Frêche avait annoncé, à grands coups de trompette, comme il en avait l’habitude, le rachat (8 millions €) du domaine en question (330 ha) – ancienne propriété de la famille Toulouse-Lautrec – pour en faire un Parc d’activités économiques régional .